Détenu 404

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   - Et globalement ... Pour qu'elles raisons sont ils ici  ?  La question me taraudais depuis qu'on étaient entrés dans la pièce.

- J'ai pas retenu, mais j'en ai rien à faire à vrai dire, ils ont tous une bonne raison d'être enfermés, c'est tout ce que je sais. Il haussa les épaules.

   Je fus vraiment étonnée qu'il soit incapable de me dire les raisons pour lesquelles ils sont ici, les détenus de cet étages sont enfermés depuis environ 3 ans, Alexander travaille ici presque tout les jours ... D'autant qu'il est présent dans la zone juste à côté, celle des cellules 420 à 440. Il devrait la savoir non ?...
   Peut importe. Nous sortons d'ici et reprenons le chemin des locaux pour les surveillants.

- Donc tu commence demain, tu pourra aller manger d'ici environ une demi heure je pense. Je vais rentrer chez moi, on se verra demain matin, passe une bonne nuit ! Me lança t-il en riant et en s'éloignant vers l'entrée de la prison.

-Oui, à demain. Il était déjà partit.

  Je tournais les talons et franchit le pas de la porte de ma chambre. Il devais être environ 18 h 30, et je n'avais pas vraiment faim. Je m'affalais lourdement sur lit, il était assez dur mais en venant ici je ne m'attendait pas à un confort à toute épreuve, et puis je m'y ferais. Après avoir fixé le plafond blanc plusieurs minutes je m'endormis.

Une heure plus tard ...

Une porte claqua.

- Merde, putain ! ... Une voix féminine chuchota des insultes.

   Je me releva en sursaut, perdue et la tête embrumée. Les yeux encore vitreux je cherchait l'origine du bruit qui m'avait réveillée. Une jeune femme brune se tenait devant l'entrée de la chambre, elle me regardait fixement et s'approcha. Je balançait mes pieds en dehors du lit, me leva et me rassît immédiatement. Ma tête tournais horriblement, j'avais voulu aller trop vite ... Je posais une main sur ma tête tout en grognant.
    Un rire cristallin retentit alors dans la pièce. Elle se moquais en plus ! Je levais le regard et sourit à mon tours. La jeune femme en face de moi devait être mademoiselle Moreau comme m'avait prévenu Alexander. Elle était vêtue de l'uniforme règlementaire d'ici, les cheveux disciplinés tirés en un chignon haut. Elle était assez petite à vue d'œil, dans le mètre 60 je dirais. J'engageais la conversation.