Un couteau dans le dos

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Il arrive toujours au moment ou on s'y attend le moins. Cacher dans la pénombre il attend juste l'instant idéal ou on est le plus vulnérable. Il a réussi, il m'a eu. Je sais pas trop se que je ressens, une douleur très aiguë mais je ne sais pas trop ou. Un peu partout je dirais. Elle part de mon cœur et se diffuse dans tout mon corps. J'ai l'impression que cette douleur ne s'en ira jamais, qu'elle restera pour toujours...
Dans une partie de ma tête, sûrement la plus joyeuse, je me dis que ça va aller, que c'est rien, que d'autres personnes endure des choses bien pire... mais, je n'arrive pas à trouver les mots pour me réconforter...
Lui, lui il m'aurait vidé la tête et m'aurais réconforter. Il n'aurait même pas su que j'était triste, mais il m'aurait rendu joyeuse.
Sans lui je ne saurais pas ou j'en serai aujourd'hui, je ne sais pas si j'aurais tenue le coup...
Je sais pas pourquoi je me suis autant accrochée a lui, au départ c'était juste un inconnu non ?
J'aurais pas du me faire tant de films, interprétés toutes ses paroles comme si ... je sais pas... comme si je contait vraiment a ses yeux, moi aussi j'étais une inconnu.
Je n'arrive pas à être comme les autres et a faire comme les autres. Je suis obligé de tout prendre au sérieux ou au moins un peu plus que ça ne l'es vraiment. A mon âge je suis pas juste sensé profiter et ne pas me prendre la tête ? Je crois que je me pose trop de questions, que je veux faire trop de choses en même temps, trop vite. Mais en même temps j'ai l'impression de tout faire au ralenti. Rien ne fonctionne jamais comme je le prévois, ça ne devait pas être comme ça !
J'ai l'impression de pas avoir fait grand chose par rapport au autre, j'ai pris tellement de retard que maintenant j'ai peur. Peur de faire se que tout l'monde a fait, peur d'être un peu inconsciente et surtout peur d'être ridicule.
Je crois que ce fameux couteau, je me le suis lancé toute seule, je me suis fait des films toute seule, j'ai pris les choses à cœur toute seule, mais, c'était tellement tentant, je m'y suis senti obligé.

Un couteau dans le dosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant