Postface

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« Yaro, ton heure dans le monde des mortels est venue, tu y a vécu et tu y es mort, tu y as tué, plus que qui conque et tu as sauvé plus que qui conque. Tu as prouvé en sauvant cette jeune femme que tu aimais les humains, ne les considéraient plus comme des jouets. Le conseil, ton père aussi, a consentit à te laisser une chance, une chance de retourner parmi les dieu si tu le souhaite. »

« Merci, père, mais je ne suis plus Yaro, le dieu du carnage, je suis... j'étais humain, je ne souhaite que le rester, quitte à ce que ma vie s'arrête. »

« Bien, si tel est ton souhait, rester humain, alors tu vas y retourner, ton repentissement est terminé, tu pourra vivre une vie de mortel, comme tu l'entends. »

« Vous voulez dire que... vous me donnez une vie ? »

« Oui, je vais créer, ton corps, ta vie, comme je le fais avec chaque humain, tu sera in-différenciable mon fils. »

« Merci, père. »

« Vas, je ne suis plus ton père depuis longtemps Red. Rejoint ta bien aimée, je lui ai déjà annoncé ton retour. »

Au milieu de la planque des résistants, Red arrive, conscient, alors que son corps est encore en pleine matérialisation. Quand il peut se lever il marche dans les couloirs, à la recherche de Lin. Quand il la trouve, elle lui sourit, se jette dans ses bras et fond en larmes.

« - Je pensais que tu serais folle de rage, déclare le jeune homme.

- Je lui suis, répond Lin contre son torse, mais pour le moment je suis heureuse de te retrouver. »

Red sourit, serre sa compagne un peu plus fort dans ses bras et lui murmure :

« - Moi aussi. »


Une semaine plus tard :

Lin donne un coup de coude dans la nuque du dernier encore debout. Ça y est, la pièce est vide de toute agressivité, Red étudie déjà le plan.

« Tu sais que tout les plans de ces machines sont signés « Edmund Futier » il nous suffirait de tuer cet homme... »

Lin lui jette un regard choqué.

« Je rigole, il fait en éclatant de rire, mais lui rendre visite ne serait pas une bonne idée, si cet homme est un génie de la machine à tuer, peut-être aura-t-il l'intelligence d'écouter nos paroles et la voie de la raison.

- Tu as raison, répond-t-elle, lui souriant, s'avançant vers lui pour déposer un baiser sur ses lèvres. »

Dieu du CarnageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant