chapitre 1 (nouveau départ)

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On dit que les décisions façonnent la vie, j'ai bien souvent pris les mauvaises. Ce qui n'arrange rien c'est ma différence avec les autres. Ils se plaignent tous le temps, pourtant ils ont tout pour être heureux, une mère, un père tous deux présent et aimants. Moi, mon père m'évite car je lui rappelle sa défunte femme qu'il n'a pas su garder et rendre heureuse. J'ai appris à 13 ans à être autonome, mes camarades ne savent rien de mon passé . Je ne veux pas de leur pitié.

Mon meilleur ami, c'est une peluche nommé Bernard, lui sait tout. Oui, je sais c'est pitoyable, mais au moins il m'écoute et n'émet aucun jugement. Pourtant, s'il savait parler et marcher il aurait pris ses pattes à sa trompe.

Ha oui, je suis Gabriel porteur j'ai 18 ans. Vous l'avez compris, je suis tout sauf un héros. Ma mère à sa mort m'a laissé une seul chose,un collier, c'est une plaque en argent où une phrase est écrite en latin. Je la porte tout le temps. Quand je suis seul et triste le soir je pleure en la serrant fort dans mes mains, lorsque je fais cela j'ai l'impression qu'elle est à mes côtés.
Mon père, Jonathan porter, est un avocat de renom, il n'est jamais là. Il est plutôt sympa, il m'a offert une voiture quand j'ai eu mon permis et mon compte en banque est plutôt bien rempli. Mais je troquerais volontiers tout ce que j'ai contre une vraie famille.
Aujourd'hui, c'est le grand départ pour la fac de Law-Blood en Angleterre. Elle est dans une petite ville d'environ 10 000 habitants dont la moitié sont étudiants, c'est là que désormais je vais habiter. Loin de Paris et surtout loin de la villa de Neuilly-sur-seine où je vivais jusqu'à lors.

_ tu est sûr que tu veux aller étudier en Angleterre, loin de la maison?

_ oui papa, c'est une super faculté, c'est un plus pour mon avenir.

_C'est pas à cause de moi au moins que tu pars. Je n'ai jamais su garder les gens que j'aime près de moi.

_ Mais non papa, je pars pas à cause de toi, tu fais fuir personne. Puis, tu es pas totalement débarassé de moi, il y à internet tu n'as qu'à envoyer tous les emails que tu veux, je te répondrais à coup sûr.

Je ne pouvais pas lui dire que c'est à cause de lui que je m'exile en Angleterre ou plutôt pour lui, que je suis conscient que quand je reste plus de 2 heures en sa présence, discrétement, il regarde la photo de maman dans son porte feuille et que tard le soir je l'entends pleurer.

_ Tu es vraiment sûr de vouloir partir.

J'essayais de prendre une voie convaincante.

_ oui papa.

On partit sans un mot à l'aéroport, nous avions le cœur serré, c'est la première fois depuis la mort de maman que j'allais le quitter. Dans la voiture, il a quand même tenu à me faire quelques recommandations alors que ce n'était pas du tout son habitude.

- Bon dès que tu es arrivé à Londres, il y a un de mes contacts, qui t'emmènera à ton appartement. Une voiture te sera livrée. Tous les mois de l'argent sera déposé sur ton compte en banque. Quelqu'un viendra nettoyer ton appartement toutes les semaines. Tu n'as pas de valises tout est déjà dans ton appartement.

- whaou merci papa, tu as tous prévu. Tu as fait cela quand? je te l'ai dit seulement il a une semaine que je comptais aller étudier à Law-blood. Ha oui j'oubliais, tu diras merci à Betty pour ce qu'elle a fait.

Il leva les yeux au ciel, il avait du comprendre l'ironie de la phrase. Betty était comme une tante pour moi que dis-je, une deuxiéme mère, même si c'était la secrétaire de mon pére. Elle était toujours là quand j'avais besoin, quand mon pére lui était trop occupé.

- ha oui,.je voulais te dire, j'ai vu que tu sortais beaucoup pendant les vacances, que parfois tu ne rentrais pas. J'espére que tu feras attention à toi, là-bas.

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