Chère Ève, Ça y est tu es rentrée chez toi. Ça m'a fait du bien de te voir et d'avoir l'occasion de parler d'autre chose que ce qu'on entend depuis plus d'un mois maintenant même si on en a aussi parler. Comme je m'en doutait la plupart de nos informations se contredisent ou ne coïncide pas, ça commence vraiment à devenir difficile e distinguer le vrai du faux. De toute façon on finira bien par comprendre car si les médias continues de ne rien nous dire, des gens vont essayer de comprendre par eux-même et là on saura.
J'espère que tu es bien arrivée chez toi et que tout vas bien pour toi. Je suis désolé que mes parents se soient montrés aussi froid avec toi mais je pense que tout ça les stress vraiment beaucoup. Au moins ils m'ont permis de te voir, j'ai vraiment l'impression qu'ils deviennent parano. Tes parents sont- ils aussi stressés que les miens ou alors se font-ils moins de soucis ? Peut-être aussi que c'est de ma faute s'ils sont comme ça, je ne fais pas grand chose pour les rassurer et leur travail n'arrange pas les choses. J'ai de plus en plus l'impression qu'ils se préparent pour déménager en cas d'urgence et je dois avouer que c'est loin d'être rassurant.
Enfin bref... Si ça se trouve c'est la même chose de ton côté. On aurait dû parler de ça aussi quand on s'est vu car je me demande vraiment si ce qu'il se passe n'est pas plus grave qu'une simple coupure, comme si mes parents étaient plus au courant que nous à propos de certains éléments. Je pense leur en parler se soir quand ma sœur sera dans sa chambre, après tout j'ai dix-sept ans et j'ai le droit savoir autant qu'eux si nous sommes en train de vivre quelque chose de grave.
Sur ce, je t'en parle dans ma prochaine lettre.
Jonathan
