la lune est un croissant au beurre,
les étoiles sont des morceaux de farines,
le soleil est le fourneau,
je suis la miette de pain dans ce décor irréaliste,
veux tu m'aimer pour ce que je transmets,
j'ai tendance à vouloir démontrer mon égo disproportionné à mon cerveau efflanqué,
tu suis mes pas dans ce délire immense, l'impression d'être un croque mort clownesque,
pourtant le monde croit que je vis une sorte d'histoire rocambolesque,
tu me reconnais dans ce tas de ferrailles où les lumières s'assombrissent pourtant je reste visible à travers ces ténèbres fluorescentes,
je suis dévoué à être cyclothymique.
tu veux danser, mes gestes broient du noir,
pourtant dans mes yeux tu vois de l'espoir, je ne t'ai pas convaincu comme quoi mes danses étaient le fruit d'un mini burn out.
je ne bois pas, je ne fume pas, je ne drogue j'ai tout l'air d'un garçon en parfaite sobriété pourtant mon âme réincarne mon anxiété.
j'essaye d'être heureux mais c'est comme si ça ne me manquait pas car je n'ai jamais connu ce que c'était réellement d'être un mec épanoui,
je passe l'été à me lamenter de l'hiver passé,
tout ça pour dire que les figures de styles se répètent pour dire ce qu'on a sur notre coeur détruit.