24/07/2018

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Mon cher ami,

Hier, Edgar m'a posé des questions sur ma jeunesse. Je n'arrive pas vraiment à me souvenir comment se sujet est apparu dans notre conversation. Vois-tu, initialement nous parlions littérature. Je lui exprimais mes opinions sur les rares lectures dont je me souvenais. Edgar m'écoutait tranquillement, n'exprimant son point de vue que de temps-en-temps. Et j'ai le souvenir qu'il me parlait, quand je lui laissais se loisir, des quelques lectures qu'il avait lui-même expérimenté. Il n'est pas un très grand lecteur. Je suis néanmoins sûr que le goût de la lecture lui viendra. Ah voilà ! C'est ainsi que nous avons basculé de sujet. Je lui ai confié que j'étais moi-même, dans ma jeunesse, quelque chose comme allergique aux livres. Je pensais même ne jamais m'y intéresser. Mais mes parents bibliothécaires n'étaient pas vraiment de cet avis. J'ai fini mon récit en lui avouant que c'est vers mes quinze ans que j'ai découvert le livre qui changea tout. Edgar, étant d'un naturel curieux, m'en demanda plus, il voulait savoir quel était ce fameux livre. J'ai alors souris. J'adore parler de ce livre. Mon roman préféré. Les Misérables, de ce cher Victor Hugo. J'ai l'impressions d'avoir parlé de ce livre pendant des heures. Je me suis longuement attardé sur les personnages principaux et leurs tristes destins, sur la plume incroyable de ce grand écrivain français, sur toutes les idées contenues dans les centaines de page de ce récit révolutionnaire pour l'époque, sur le côté philosophique et historique de cette œuvre. Et même si je me répétais beaucoup, cela n'a pas eu l'air de déranger Edgar. J'ai le sentiment de lui avoir donné envie de lire ce livre et de découvrir l'histoire sous la plume d'Hugo et non pas dans un de ces nombreux téléfilms. C'est après mon monologue qu'Edgar a commencé son interrogatoire sur ma vie. Tout d'abord il m'a posé des questions sur mes parents. Cela faisait longtemps que je n'avais plus pensé à eux. A mon père et son dos vouté, à ces petits yeux sombres, à son crâne chauve, à son sourire réconfortant. A ma mère toujours debout, à ces splendide iris noisette, à ses longs cheveux d'encre, à son sourire éclatant. Ils étaient morts depuis de nombreuses années et je crois m'être interdit de penser à eux. A leurs absences. La souffrance était trop forte à l'époque. Maintenant ça va mieux. Penser à eux de me fait plus mal, leurs souvenirs me plonge dans une agréable nostalgie. Edgar m'a ensuite demandé si j'avais eu des animaux de compagnie. Je lui ai un peu parlé de whisky, le seul chat que je n'ai jamais eu.  Puis je lui ai parlé de mes meilleurs amis et de mes amourettes de jeunesse. J'ai eu un peu peur de flancher en arrivant au chapitre Olivia, mais Edgar ma habillement fait changer de sujet. Il avait dû se rendre compte de ma tristesse. Et nous avons fini par parler d'Anne-Marie. Je lui racontais à quel point un enfant changeait votre vie et comment j'aurai pu tout faire, tout vendre, tout abandonner pour rendre ma fille, ma si petite fille, heureuse. Il a souris et quand sa mère est arrivée, il lui a sauté dans les bras. Joelle ne comprenait pas pourquoi mais souriait. Et moi aussi. Ce spectacle ma rendue incroyablement heureux. C'est sur cette note joyeuse que je te laisse. Au plaisir immense de te retrouver.

Charles


Salut ! Ouais donc j'ai dis que je ne referai plus de NDA avant la fin mais la c'est juste pour clarifier quelque chose : je sais qu'on ai le 25 et pas le 24 mais hier je n'étais pas chez moi entre 4 heure du matin et minuit donc c'était impossible de le publié hier. Mais comme les dates sont très importantes dans cette histoire j'ai décidé de ne pas modifier celle-ci. Normalement cela ne devrai pas se reproduire. Excusez moi et bonne vie à tous !

Adieu mon cher ami Où les histoires vivent. Découvrez maintenant