Je suis assis à un bureau en or et bois massif sur un siège cabriolet du style de la renaissance. La pièce est grande. Le sol est recouvert d'un tapis rouge. Mon garde du corps arrive une lettre à la main. Il la jette sur mon bureau. « Monsieur Jean, vous avez gagné. » Et alors que je comprend ce que cela signifie, je ressens le bonheur et la fierté m'envahir. Cependant cette sensation me fait savoir où je suis.
Je me lève et me laisse guidé par la personne en face de moi. Nous passons par la porte, je me retrouve seul à déambuler dans un labyrinthe de couloir. Je finis par en avoir marre et décide de faire apparaître une nouvelle porte devant moi. Je l'ouvre et me retrouve dehors comme je l'ai décidé. Avec le temps c'est devenu facile de faire ce genre de chose. Je me retrouve à la sortie de la maison blanche. Une horde d'agent de police m'attend tous sorties de leurs véhicules formant un barrage. Un flic plus haut gradé que les autres, avec un uniforme rouge, s'approche de moi. « Vous êtes en état d'arrestation pour faute de désintéressement. » Je sais qui il représente. Les autres flics en fond commence à armer leur fusil à mesure que je m'avance vers ce qui semble être le dirigeant de cette troupe. Et alors qu'ils s'apprêtent tous à tirer, je les faits disparaître. Je me retrouve face à face avec l'homme en rouge. « On est plus tranquille ainsi je trouve.
-Mais tu ne cherches pas la tranquillité.
-Non. Qui tu es ?
-Cherche ton problème ailleurs.
-Justement, j'essaie de trouver. Tout semble tellement mieux chez toi.
-Ce n'est pas fait pour toi de manière perpétuelle. » Une alarme retentit au loin. Elle semble de plus en plus forte. « Causer allié puis accéder. Dit-il avec une impression de déjà vu.
-Mais quelle langue ? »
Je sens mes yeux s'ouvrir et alors qu'il part, la disparition de sensation me fait savoir, je suis réveillé.
Mes paupières sont lourdes, le sommeil n'a pas été réparateur. J'éteins ce foutu réveil et me lève. Je regarde par le fenêtre pour observer la montagne que surplombe la ville. J'entame mon rituel. J'enfile un jean, un T-shirt bleu marine ou noir et me dirige vers la cuisine. Je sens déjà l'odeur du café en ouvrant la porte.
« J'ai préparé ton café. Me dit-elle »
Je la regarde et vois ses cernes bien trop grandes.
« Merci. Encore une nuit blanche ?
-J'ai fait une découverte incroyable sur le créateur cette nuit. Il semblerait qu'il apparaisse à une heure précise certains jours. Maintenant, je sais qu'elle l'a rencontré, c'est sûr.
-Oui, c'est sûr. Tout autant que le fait qu'elle ne reviendra pas. »
Elle pose son livre et part en direction du salon comme pour cacher son visage.
« Tu n'y crois pas. Ton père t'as trop convaincu.
-Ne parlons pas de lui.
-Ce que tu fais reviens à parler de lui constamment. »
Mes poings se crispent alors que j'avale les derniers centilitres de ma tasse de café.
« Je vais devoir y aller. Tu sais où est mon badge ? »
Je la vois alors que j'enfile ma veste, assise dans la canapé les yeux vitreux, fixés sur mon insigne qu'elle garde précieusement entre ses mains.
« Tu sais, en fin de compte, je pense qu'il tenait cette logique à cœur parce qu'il ne pouvait pas supporter sa disparition. Dit-elle tout en tendant son bras pour me présenter l'objet demandé . »
Je le prend brutalement de sa main.
« Et moi je pense que tu n'as jamais su accepté sa logique parce qu'elle était trop vraie pour toi. À toujours avoir besoin de magie, on finit par s'aveugler expressément. »
J'enfile mon badge et pars en claquant la porte. Les plus forts n'ont pas besoin de s'illusionner pour vivre.
Je sors de l'immeuble et rejoins Ato, un collègue qui habite prêt de chez moi et qui me conduit tous les matins.
« T'as pas l'air d'humeur, encore ta mère ? Me demande-t-il.
-Elle revient toujours sur Atta, à croire qu'elle préférerait qu'ont ais disparus à sa place.
-Tu connais le dicton. 'C'est seulement après avoir perdu quelqu'un qu'on se rend compte qu'elle était importante.'
-Ouais. Enfin soit, parlons d'autre chose.
-Justement, tu ne penserais pas à te prendre une voiture ?
-J'ai pas les moyens, tu le sais bien.
-Oui je sais, je parlais de demander une voiture de fonction. T'as 30 ans, ça fait un certain temps que tu travailles ici et ton père était déjà là avant. Tu le mérites.
-Tu penses ? Peut-être.
-Ah merde, la route est encore bloqué par des travaux.
-Quelle blague, la reine à mis toutes les finances de la ville sur la rénovation de la voirie alors que les immeubles vont s'effondrer sur eux-même.
-Elle en a simplement rien à foutre d'Anubia. En bas il la nomme la ville des pauvres. Quelle bande d'enflures. »
Un étage plus bas, dans la ville d'Atribia, le poste de police est presque vide. Les commis au poste d'accueil discutent entre eux pour faire passer le temps. « Mais quel est ton rythme de jeu ?
-Je joue au moins une partie par jour.
-Mais tu ne fais pas de problème ?
-Des problèmes ? Non je suis plus dans les parties personnellement.
-C'est pour ça que je t'ai battue hier. Tu devrais plus te focaliser sur les problèmes à résoudre, ça te donne une meilleur vision du jeu. »
La porte s'ouvre et l'un des deux compères sursaute. Un homme en tenue rouge lui donne une lettre.
« Monsieur ?
-Ordre de la reine à remettre au poste d'Anubia.
-Ce sera fait sans problème. »
Il garde la lettre entre ses mains et sourit bêtement vers la personne en rouge. Dès que le bruit du claquement de la porte retentit, les deux amis se regardes pendant quelques secondes. « Tu penses à la même chose que moi ?
-Ouais, mais si on ouvre cette lettre et que quelqu'un nous rapportes, ont est morts.
-C'est un ordre de la reine, ça peut influencer notre vie à tous. Elle ne s'adresse jamais à la ville d'en haut.
Il ouvre la lettre avec nervosité sort le contenue et lis le papier en même temps que son compère.
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Distraction aveuglante
AdventureAtta, un homme vivant dans une ville souterraine va être envoyé en mission vers l'extérieure de la ville, dehors, là où peu ose s'aventurer.