On vient cogner à ma porte,
Sans que je n'ouvre celle-ci, on entre chez moi. Doucement quelque chose se répand dans mon corps.
L'air inoffensif, la présence discrète. On tapisse mon être d'une douce sensation, qui menace de me briser à chaque instant.
L'anxiété prend le contrôle de mon corps. Je me retrouve étendue dans un corps debout, perdue dans un corps qui avance et doit à tout prix progresser. Ma gorge se noue.
Mes yeux picotent. Laisser tomber une seule larme démontrerait de la faiblesse.