Du revers de la main, j'essuie rapidement une larme qui coule le long de ma joue, plus rageusement que tristement.
Je sais qu'il est là, je sais qu'il est au bout du fil et qu'il écoute mon monologue. Mon corps est secoué d'un sanglot, puis d'un autre. Et je ne m'arrête plus. Toute ma rage s'envole pour laisser place à une profonde tristesse, un manque, un trou dans ma poitrine qui me fait plus souffrir que ce que j'avais imaginé.
Seulement je sais que tout est éphémère.