Une autre vision

Une vie particulière

Le soleil se levait sur l'Angleterre, dans la cour celui-ci diffusait une douce lumière matinale, reflétée par l'eau de la fontaine centrale.

Cette belle vision est une des choses pour lesquelles Aiko adore voyager, voir les différents ciels depuis des dizaines de pays  est un cadeau dont elle ne se lassera jamais. Malgré ça, le fait de voyager aux quatre coins du monde en peu de temps peut avoir des inconvénients, elle peut l'affirmer.

"- Lady Suge il est l'heure d'assister à votre cours de géographie, veuillez vous dépêcher !

- J'arrive !"

La jeune fille détestait la géographie, plutôt que de l'apprendre assise à un bureau, il vaut mieux parcourir le monde et les cultures, disait- elle !

Lady Nakamura enseignait très bien, elle l'appréciait beaucoup mais elle se languissait d'être seule et de ne point connaître la vie  en communauté, se faire des amis dans un lycée, manger à la cantine, découvrir un autre mode de vie !

Cet après-midi Aiko trouvait les cours d'une longueur et d'un ennui infini les fleuves et rivières de France, ne l'intéressait guère. 

Le Japon, son pays natal lui manquait beaucoup ainsi que sa soeur jumelle.
Elle s'appelait Azumi, et ne ressemblait, de caractère en aucun point à Aiko, cette dernière était  plutôt timide et réservée,  et adore créer : que ce soit de la musique ou du dessin, Azumi en revanche est fonceuse et toujours pétillante la jeune fille à le don d'exprimer tout haut ce que le monde pense tout bas; aussi surprenant que cela puisse paraître les deux soeurs s'entendaient très bien, du temps où elles étaient encore ensemble.

À cause du travail de leurs parents les déménagements se répétaient mais  souvent au Japon, il était donc possible pour les deux jumelles de rester chez leurs  grands-parents, à Okinawa. Puis leurs parents ont pris de l'importance dans leur travail et les voyages ont commencé à sortir du Japon. Azumi possédait une santé fragile, elle n'aurait pas supporté les déplacements avec eux, elle a donc continué à vivre à Okinawa. Contraintes de se séparer, Azumi et Aiko ne se voyait presque plus, cela torturait Aiko  au plus haut point, elle se sentait coupable de ne pas être aux côtés de sa soeur pour combattre la maladie.

Cela fait maintenant 3 mois jour pour jour que les Suge sont en Angleterre.

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La jeune fille prit la direction des jardins royaux, histoire de se changer les idées. 

"- Je suis sûre qu' Azu aurait adoré cet endroit elle m'aurait dit de ne pas m'en faire, qu'elle allait bien et qu'elle était heureuse . C'est tout elle ça, rassurer les autres avant elle !"

Flâner parmi ces beaux jardins, ces érables bien taillés, ces hauts pins avec leurs aiguilles verte foncée tombant à la mauvaise saison, écouter  le gazouillis des merles dans les arbres, le bruit de la fontaine, l'eau qui clapote; était un des passe-temps préféré d'Aiko. Elle s'appliquait à reproduire ces beaux paysages.

"-Le dessin est une façon de s'échapper, disait elle, le crayon courant sur le papier, les bruits ambiants, tout était si beau."

Elle prit donc avec grande précaution ces outils de croquis et observa, puis elle commença à dessiner. Les paysages d'un pays à l'autre sont très différents, pour exemple ceux du Japon, colorés de rose et  de rouge au printemps, font contraste à ceux d'Angleterre, où les arbres arborent différentes nuances de verts...

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"-Mince ! Je me suis endormie, mère doit être morte d'inquiétude, il faut que je rentre !"

Elle se mit à courir à en perdre haleine, en direction du château, espérant ne pas subir trop de remontrances.

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"- Aiko, nous nous faisions un sang d'encre !
- Désolée, je me suis endormie dans les jardins et je n'ai pas vu le temps passer.
- Bien, ça ira pour cette fois, va te changer nous allons dîner nous recevons le duc ce soir."

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Fin du premier chapitre "Une vie particulière" .
Notes : Merci beaucoup de l'avoir lu ce chapitre est une mise en place de la situation j'espère qu'il vous a plu. N'hésitez pas à me donner un avis et voter. Merci beaucoup de l'avoir lu.

Et n'oublie pas humain, le démon veille sur toi, sur ce, moi, je me retire ici-bas !