Odyssée de la vie au dessous d'un Bungalow.

l'odyssée de la vie (1).

Au tout debut c'est bien connu y'a la semence deposait par l'homme dans le ventre de la femme. Des spermatozoïdes par millions, un flot, un torant de spermatozoïdes. Tous vont mourir, tous sauf un. Pour eux les messagers de la vie, c'est le debut d'une veritable course au tresor, d'un sprint eperdu de plusieurs heures vers un rendez-vous galant. Avec au bout peut être la recompense du haut vainqueur et une fabuleuse promesse de vie: la rencontre avec un ovule.
   Agitant leur flagelle, les spermatozoïdes progresse des heures durant, millimètre par millimétre, obstacle après obstacle. Le vagin et son acidité meurtrière, le passage encombré du col de l'utérus, l'utérus lui même; un veritable concours de combattants. Les plus fragiles, les mals formés et les trénarts capitulent, d'autres restent piégés ou s'egard en chemin. Là seulement voilà une seule voies mènent vers l'ovule. Dans cette course effrainé à la vie, il n'y a pas que l'energie qui compte; le hazar et la chance ont eux aussi leur mot à dire.
  De puissants courants frennent leur navigation, des vagues font onduler un tapis de cils qui contrarient leur progression. Imaginez, les coureurs en lices ont déjà presque parcouru l'equivalent pour eux de la distance qui sépare la terre de la lune. Et pourtant, l'irrépressible force de la vie les pousse sans cesse vers l'avant. Enfin, au bout du long tunnel obscure, tel un astre mysterieux, l'ovule. Il suffit qu'un seul des spermatozoïdes, un seul atteigne l'ovule, y pénètre et fusionne avec lui pour que naisse un espoir de vie. Chacun de ces milliers de spermatozoïdes, portent en lui son secret; c'est en ce moment là que se joue la lotterie de l'existence. Il ne sont desormais qu'une centaine a explorer la surface de l'ovule; quelques un seulement parviennent à se fofiler jusqu'à la capsule, formidable armure protectrice. Dernière agitation, ultime freinesie, soudain l'un d'entre eux parvient à trouver la voie; ça y ai, c'est lui, lui seul, l'unique. Aussitôt percé la carapace  durcit et les autres spermatozoïdes se heurtent à une barrière infranchissable; pour eux, le voyage est terminé si près du but. Pour le vainqueur, le périple continue. Il perd son flagelle devenu inutile et libère son trésor. Le patrimoine génétique de Babou s'unit a celui de Barbara. De cette union va naitre une cellule unique au monde, rêve d'amour, fruit du desir et déjà esquisse de vie: un œuf. Dès cette seconde, tout est déjà ecrit ou presque, epuis le processus s'accèlére, une nouvelle vie se réorganise, une nouvelle aventure commence.
  L'œuf instannément formé se divise en deux puis quatre, huit, seize, trente      deux cellules identiques. Il entame en même temps un long et long voyage.
  Au troisième jour de son expédition, il plonge dans une immense grotte qui lui sera bientôt familière: lutérus. Au sixième jour, lœuf sort de sa coque et se pose délicatement sur la paroie de ce très acceuillant refuge. Il se construit un nid où sauf imprévu il a élu domicile pour neuf mois.