Possession

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-papa! S'écria Aurora

Je tirai brusquement les rideaux et l'homme continua sa conversation téléphonique. C était comme un électro-choc. La fusion de nos regards! C'était indescriptible!

Je n' en revenais  pas.

Puis on frappa à la porte je m'habillais rapidement pour aller ouvrir.

-madame Pamela, Monsieur Charles vient d'arriver et il vous demande.
-merci Ximena accordez moi 10minutes le temps de mettre quelque chose de décent et je vous retrouve
-bien madame.

Quelques minutes après

une grande réception se préparait.
dans le grand parking, je voyais une voiture que je ne connaissait guère je suppose était celle des étrangers.

-lulu!  s'exclama Charles. Il n'y avait que lui qui m'appelait ainsi depuis que nous étions ados.
- oui dis je en me dirigeant vers lui.
Il était accompagné d'Aurora.

- Pam, je te présente les parents d'Aurora. David et Anna.
-enchanté dis je
-enchanté mademoiselle.  Répondit Anna
-enchanté Mlle Pamela. Répondit David Son regard était si profond.

Le père d'Aurora était d'une beauté. C'était un homme de la cinquantaine. Grand de taille les cheveux noir mi-long et soigneusement coiffer. J'apercevais fébrilement le tracé de ses muscles sur sa chemise.

Sportif!

Et ses yeux! Qui s'illuminaient chaque fois qu'il souriait. Il était beau vraiment beau. Et lorsque ma joue entra en contact avec la sienne je fûs comme enivrée par son odeur.

Je planais! Oui je planais! Et son regard!

Son épouse Anna par contre petite de taille brune, était vêtue d'un petit tailleur haut de gamme tél une femme de la cinquantaine . Son visage était matifiée empêchant toutes rides de voir le jour, elle dévisageait tout et tout le monde. Comme si rien était parfait.

-Passons  donc à table s'exclama Aurora

La cuisinière par les instructions de la dame de maison nous avait concocté de délicieux plats. De la
Chartreuse de poule faisane au chou, du homard à l'americaine, des quenelles de saumons, de là blanquettes de veaux et toutes une variétés de fruit et de salade au rendez vous.

Pendant que je dégustais mon plat avec appétit je me sentais comme observer. David! Il n'arrêtait pas.

Son regard me déconcertait , il en avait conscience et n'arrêtait pas.

Charles racontait des histoires et des histoires de nous quand nous étions enfant. la famille Gritz se tordaient de rire et malgré tout, David ne cessait pas de poser ses yeux sur moi.

Le repas terminé nous sortîmes pour déguster nos Digestifs. Les hommes restèrent à l'intérieur pour parler de chose d'homme. Et malgré moi je suivis Aurora et sa mère a la piscine ou nous nous installâmes  sur les sofas du bungalow.

-ouuuuuuf je commençais à étouffer. Dit Anna
- et Charles qui n'en finissait pas avec ses histoires pathétique d'enfance. Ajouta Aurora. Il aurait pu écrire un livre.
- j'imagine déjà le titre rétorqua sa mère. Et elles éclatèrent de rire.

Comme dit si bien le dicton « les chiens ne font pas des chats » Aurora était aussi désobligeante voir snobe que sa maman.
Des fois je me demandais qu'est ce que Charles trouvait à cette fille.
Elle était belle, brune avec un très beau corps de mannequin, elle avait du style. Mais en dehors de tout ça, côté humain il y avait du boulot.
elle était tellement froide, capricieuse et encore je retenais mes mots...
Et sa mère reflétait avec brio l'éducation de sa fille. C'était du pareil au même.

SALACE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant