Mon homme

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J'ai toujours été doté d'une grosse fierté qui m'as toujours empêché d'exprimer mes sentiments. J'ai mis deux ans à lui dire que je l'aimais, tout ça parce que je trouvais ceci ridicule. C'est son regard et son sourire qui m'ont fait comprendre à ce moment précis à quel point c'était important à ses yeux. J'avais besoin de lui dire ces mots, parce que je l'aimais terriblement au point que je pouvais donner ma vie pour lui.

On s'était rencontré simplement au collège, ce qui m'avait en partie attiré chez lui c'était sa confiance en lui, le fait qu'il n'ait pas peur du jugement, qu'il passe totalement outre des moqueries, qu'il reste simplement lui même. Il était une des rares personnes à en être capable. On a commencé à sortir ensemble a la fac, il faisait les même études que moi, il voulait être chirurgien et moi medecin. Contrairement à moi il a réussi à faire ce qu'il voulait. Lorsqu'il m'as avoué ses sentiments, je faisais semblant de ne pas être touché, par pur fierté et je l'ai toujours regretté. On s'est embrassé sous un vielle arbre du parc, je me souviens qu'un groupe de personnes nous on insulté de "pédé" et jeter une canette de soda. Faut il vraiment que des sales cons dans ce genre vienne toujours tout gacher? J'étais vraiment énervé et j'allais faire une crise mais... il m'en avait empecher, comme toute les autres fois dans le but de me protéger. Quel ange!

On a emmenagé ensemble peu après qu'il ai fini ses études. Je restais à la maison à m'occuper de celle ci pendant qu'il travaillait. Je le voyais pas de la journée et chaque jour il me manquait. Je ressentais le besoin de l'avoir toujours auprès de moi, parfois ça me foutais des coups de blues pas possible. Il revenait tard le soir, je dormais toujours à moitié pour être sûr qu'il soit bien rentré. Cette periode était une de mes préférés parce que je le sentais se blottir contre mon dos et m'envelopper dans ses bras. Je sentais son coeur battre contre moi, sa respiration lente et régulière et ses baisers dans ma nuque. Je lui disais à chaque fois que je l'aimais et sa réponse était toujours des mots qui montraient que c'était bien réciproque.

J'aimais ses tendres gestes. J'aimais quand il me regardait droit dans les yeux toujours avec ce sourire angélique. Je vous fait bien croire que tout était parfait mais il nous arrivait de nous disputer comme tout le monde pour un désaccord, par jalousie, pour protéger son conjoint... Et toute ces disputes je les regrettes, le fait de penser à celle -ci me rappelle que nous avons perdu des secondes... des minutes.. des heures précieuses qu'on aurait pu passer ensemble a faire tant de chose. J'aimais son visage rassurant. J'aimais quand il se blottissait contre mon coeur, j'aimais quand il me serrait contre lui, j'aimais ses yeux, ses lèvres, ses cheveux, son odeur, son coeur, ses gestes, son rire, j'aimais tout de lui.

J'ai lui ai demandé sa main, au même endroit de notre premier baisé, par pur symbolique. Et notre mariage alors, le plus beau jour de ma vie. On avait pas besoin de quelques choses d'immense, on a juste inviter quelques amis et de la famille. On s'est marié à la mairie sous des larmes de joie et les paroles du maire. Un oui, un oui pas comme les autres, on venait de celler notre union et juste après ça, nous sommes aller le fêter. Me marier avec lui était une des choses que je me devais d'accomplir dans ma vie. Étrangement, ça semble très important alors que... c'est juste un mariage.

Puis un jour, on lui a diagnostiqué une tachycardie. Il a du arrêter de travailler pour son bien. Alors j'ai enchaîner les petits boulots pour payer ses traitements et pour nous faire vivre, je m'épuisais le plus possible pour sa survie. Il faisait régulièrement des syncopes, il était facilement épuisable, il tremblait beaucoup, j'étais très inquiet pour lui, j'étais vraiment pas près à le perdre. Nous avions que 30 ans... Mais malheureusement un jour, alors que je rentre du travail.. je le retrouve au sol, immobile, les yeux clos, le visage pale. C'est en me precipitant vers lui que je me suis rendu compte que c'était fini. J'ai tenté de le réanimer avec le massage cardiaque, j'avais toujours l'espoir que par miracle il revienne à lui. Puis finalement, je l'ai gardé dans mes bras longtemps, tout le long en attendant les urgences, sans m'arrêter de pleurer, en lui suppliant de revenir, de ne pas mourrir. Je voulais sentir son coeur battre contre moi, je voulais sentir sa respiration.

J'aimais tout de lui. Son rire, ses gestes, son coeur, son odeur, ses cheveux, ses lèvres, ses yeux, j'aimais quand il me serrait contre lui, j'aimais quand il se blottissait contre mon coeur. J'aimerai que tout les matins au reveil le revoir. J'aimerai le prendre dans mes bras. J'aimerai m'excuser de toute mes connerie. J'aimerai l'embrasser. J'aimerai lui dire à quel point je l'aime. Ma vie n'a plus de sens sans lui. Il était mon monde, mon tout et il l'es toujours même si il n'es plus présent. Je l'aimerais toujours autant.

Mon homme était à mes yeux le plus beau, le plus doux, le plus gentil... Pour moi il était supérieur aux autres.
Mon homme je l'aimais, je l'amais dans n'importe quel circonstance.
Cet homme était le miens, et on me l'a sauvagement arraché des mains.

Mon hommeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant