Je m'appelle Éléna. J'ai 14 ans et je vis dans la banlieu de Bordeaux. Je suis passionnée de lecture, film, nature et le monde de la mode. Je suis de taille moyenne, yeux bleu-gris, vert et noisette et mes cheveux sont blond vénitien. Je suis fine, à la limite de maigre. Je fais du sport, chez moi, tous les jours pour pouvoir me satisfaire. Je ne me limite pas trop car ma gourmandise est mon plus grand défaut. Je suis aussi maniaque et perfectionniste, et cela même en vacances ce qui me vaut des crises de spasmoliphillie. Mon corps se tétanise, j'ai l'impression que je vais avaler ma langue et mes yeux ne peuvent plus regarder en bas ce qui entraîne ma tête à être bloquer vers le haut. Sinon je suis gentille, folle, timide, rigolote, un peu bohème sur les bords et extravagante dans l'âme. Je m'habille dans la "norme" avec ma touche personnelle.
Mes parents sont séparés mais cela ne m'affecte aucunement car je n'ai pas de souvenirs d'avoir vécu avec eux deux, en même temps car ils se sont séparés à la naissance de ma soeur, Lucie. J'avais 2 ans. Ils s'entendent bien et je les vois à temps égaux. Maintenant ils ont refait leur vie, chacun de leur côté. Mon père et avec ma belle-mère depuis onze ans mais ne vivent pas dans la même maison (nous sommes tous d'accord que c'est bizzare mais si cela leur plaît, on ne peut rien leur dire). Ma belle-mère à deux enfants d'un précédent union. Mon beau-frère de 18 ans et ma belle-sœur de 20 ans. C'est comme si je les connaissais depuis toujours ! Du côté de ma maman, se n'est pas aussi florissant mais je mis sens aussi bien. Je n'ai pas de beau-père, je vis dans un appartement avec mon chat. Seul hommme quotidiennement présent. Et, un samedi sur deux, mon demi-frère de 21 ans est "là". Ma maman l'a eu de son premier et dernier mariage. Maintenant que vous savez un millième de ma vie, nous pouvons entrer de l'autre côté du miroir.
Je suis pistanthrophobe. Qu'est que c'est ? C'est : "la peur de faire confiance au gens en raison d'expériences passées qui on mal tournées" me dit google. J'ai toujours su que, depuis ma crise d'adolescence, j'avais changé. Que j'étais devenu plus mâture, mûre affectivement mais je n'aurais pas pensé que, je serai devenu pistanthrophobe. Même si je le vivait quotidiennement et que j'en avais conscience...je...je n'avais de mot à mettre sur cela, ou que cela en était une phobie. Vous voulez savoir ce qui c'est passé pendant ma crise d'adolescence ? Bon, si vous insistez...
J'ai était abusé mentalement. On va dire qu'à mon arrivée en sixième, aucun de mes amis de primaire ne venait dans mon collège. J'ai dû donc passé du stade: fille qui dit ce qu'elle pense en toute liberté à petite fille, toute gentille, toute mignonne qui ne dit que très rarement des grossièretés. Je n'ai pas eu de mal à changé. Comme si c'était déjà inclu dans mes options personnelles. J'ai essayé de me faire de nouvelles amies mais sans grand succès... je vagabondais de groupes d'amies en groupe d'amies sans en trouver un qui m'aille vraiment (ou c'était parce qu'à chauqe fois on me disait qu'on ne voulais plus de moi ?). Mais, à la fin de la sixième, j'ai, par miracle, trouvé un groupe de fille sympa, plus unique les unes que les autres. Sandra : la fille qui brise la logique. Cassandra : la fille qui prend soin d'elle et qui a toujours un nouveau vernis sur ses ongles longs. Et enfin, Kenza : la fille un peu bourrin qui a une grande gueule. Autant vous dire que je me sentais bien avec elle !Mais... le bonheur ne dure jamais... en février de cinquième, la veille des vacances, elles décident de me laisser tomber... encore... C'était la goutte d'eau qui a fait débordée le vase. Durant les quize jours de vacances, j'étais triste et je pleurais à n'en plus finir.
Jour de la rentrée: je fugue. Je ne pouvais m'imaginer, arrivée devant le collège et me retrouver seule dans la coure de récréation. Je suis partie, à pied, sous la pluie (l'ambiance était avec moi) et j'étais partie chez des amis à ma maman. Je vous passe les détails de ma maman affolée qui ne comprenais pas ce qui m'arrivait et mon père qui avec délicatesse me criait dessus pour que je lui raconte ce qui c'est passé dans ma tête. Ils ont fouillé mon téléphone, bla bla bla et après cela je ne suis pas retourner à l'école durant un demi trimestre. Je n'avais pas le droit à mon téléphone. Ma maman lisait les messages de mes copines de classe avant de me les faire lire mais je ne pouvais pas leur répondre. J'ai donc appris à revivre.
J'ai écrit, lit, regarder la télé et puis j'ai reécrit, lit un autre livre et regarder mon émision qui devenait mon rendez-vous de la journée. Et, honnêtement, j'étais heureuse comme ça. J'ai compris à quel point mon téléphone était nuisible à notre santé dans tous les sens du terme. Durant ce demi trimestre, je me suis découvert et j'en ai appris plus sur moi que c'est douze dernières années. J'ai appris à assumer ce que j'aime (ce que j'ai encore du mal à faire mais, ça va venir), découvrir ce que j'aimais, mes films préférés... on va dire que c'était la révélation de l'année. Grâce à ce recul que j'ai pris, j'ai pu avoir un flash dans ma petite tête de blonde.
J'étais sur mon trampoline, chez mon papa et c'est alors que j'ai pensé au fait que je vis ma vie pour moi, que si je suis seule, c'est pas si mal et je dois être moi même avant tout. Cela peut paraître nié mais cela m'a aidé à aller de nouveau en cours avec mon nouveau moi.
Depuis, je n'ai pas manquer un joir de cours sauf quand j'étais malade. Et c'est durant ce retour en force que j'ai rencontré une amie. Océane. Elle m'a aidé pendant cette étape et je lui en serai à jamais reconnaissante mais, au jour d'aujourd'hui, elle me laisse tomber pour son mec donc je prend mes distences qu'elle m'oblige à mettre... Je reste donc avec mes copines de classe préférer. Maria et Tania. Deux portugaises au grand coeur. Et puis il y a Jeanne. Mon amie de collège actuelle. Elle s'est fait lâcher par ces amies à son retour de sa grave maladie car elles trouvaient qu'elle avait changé. Je la trouve bien mieux ainsi.
Elle a rejoint le groupe qui est maintenant constitué de deux duo. Maria et Tania. Jeanne et moi. Donc tout va pour le mieux sauf que ma pistanthrophobie me joue des tours. Je crois qu'elle parle avec celle qui l'ont lâché car elles complotent sur moi. Je suis la meilleure des amies qui puissent exister. Heureusement que ma meilleure amie est là pour rationaliser! Elle s'appelle Clara. Elle n'est pas dans le même collège mais on se connait depuis le CE1. Elle fait partie des rares personnes à qui je fais confiance avec ma soeur, mon père et ma mère.
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Pistanthrophobe
Short StoryÉléna, une adolescente, en apparence, comme les autres à quelques détails près. Elle mène une vie que l'on peut qualifier de banale si on en retire son hypersensibilité et sa pistanthrophobie.