Alphonse Areola se réveilla quand l'avion atterrit à l'aéroport Brest-Guipavas.
« Nous sommes le 30 juillet, il est actuellement 22:45 et la température extérieure est de 14°C. Nous espérons que vous avez passé un agréable voyage parmi Air Corsica, et nous vous souhaitons un agréable séjour ! » annonça l'hôtesse de l'air, avec un léger accent corse.
Le gardien se passa les mains sur son visages, comme pour se réveiller plus vite. Il attendit que la plus part des passagers de l'avion partent pour qu'il puisse sortir à son tour. Il mit sa casquette, espérant que personne ne le reconnaisse, et sortit de l'aérogare en commandant un Uber. Malheureusement pour lui, sa voiture n'allait arrivé que dans une vingtaine de minute, et la météo bretonne décida à ce même moment de faire des siennes. Une pluie fine mais pénétrante obligea le parisien de s'abriter sous le paravent de la gigantesque raie manta, forme de l'aéroport.
Il s'assit sur un siège, et il ouvrit son téléphone pour trouver un hôtel, et en réserva un au port. Le gardien attendit ainsi son Uber qui l'amena à un Ibis Hôtel. Il entra dans sa chambre, et s'affala sur son lit pour dormir. Tout aurait pu bien se passer, mais il y avait pas très loin un de ces Irish Pub, et comme les bretons sont fêtards, il y avait bien entendu du bruit. Ainsi notre Alphonse ne put s'endormir que dans les une heure du matin, à son plus grand désarrois.
Il se réveilla vers huit heures grâce au klaxon d'un bateau, et il ne put se rendormir. Le gardien soupira, et décida de se lever. Il mangea un petit quelque chose dans le restaurant du Ibis, et partit vers le siège administratif du Stade Brestois 29.
Vous connaissez le sentiment que cette journée va être pourrie ? Et bien c'est que sentait le parisien ressentait en consultant la carte des transports en communs de la ville. Il devait prendre un bus l'emmener à « Place de la Liberté», et un autre pour aller à « Le Bot Haut ». Le joueur soupira, mais consenta à prendre le bus, parce que le billet ne coûtait « que » 1,60 € .
Malheureusement, le bus eut 10 minutes de retard, et Alphonse ne peut descendre à tant faute à son téléphone qui n'arrêtait pas de vibrer, signe qu'il recevait messages sur messages. Résultat : il se trouvait dans une ville qu'il ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve, perdu près d'une station nommée « Harteloire », avec un téléphone qui commençait à l'énerver et avec seulement dix balles en poche. Le franco-philippin soupira, et appela un taxi. La voiture arriva quelques minutes après l'appel, ce qui redonna un peu d'espoir à Areola.
Le taxi l'emmena jusqu'au siège administratif, et le gardien grimaça quand il vit le prix de la course : 12,56 € . Il fouilla ses poches à la recherche des 2,56 € qui lui manquait, mais il ne les trouva pas. Le parisien se tourna vers le conducteur pour lui dire qu'il n'avait que 10 €, mais l'homme le coupa :
« Hé mais attendez, 's'êtes pas Areola ? D'l'Équipe de France ? »
« Oui c'est bien ça, répondit le-dit Areola, » un peu surpris que quelqu'un le reconnaisse.
Il savait qu'il était connu, mais ça le surprenais toujours un peu au début.
« P'naise, mais qui croirait qu'vous êtes venus par ici ? »
Alphonse voulut répondre, mais le conducteur le coupa de nouveau :
« Nan, laissez tomber. Bon, vou'm'devez 12,56 €, mais comme vous nous avez donné la d'xième étoile après, j'vous l'offre. »
« Et bien, merci, » le joueur de foot était encore plus étonné, mais qui refuserai une course gratuite ?
Puis il sortit du taxi, avec ses dix euros en poches, mais laissa un petit autographe signé sur une feuille, posée sur son siège pour remercier le chauffeur bien sympathique.
Alors que la voiture partait, le gardien examina où il était. Devant lui se trouvait une bâtisse d'un mélange de couleur rouge et blanche, portant l'inscription « SB 29 », et elle était entourée d'une haie, la rendant ainsi presque invisible. Il entra dans le bâtiment, et se dirigea à l'accueil.
« Bonjour, » interpella-t-il l'employée.
« Bonjour, que puis-je faire pour vous ? » lui répondit-elle.
« Je cherche Morvan Arzel, est-ce qu'il travail toujours ici ? »
« Morvan ? Morvan Arzel ? » la réceptionniste paraissait surprise d'entendre ce nom, comme si cela faisait longtemps qu'elle de l'avait pas entendu.
« Oui, lui-même. »
« Et bien, il ne travaille plus ici depuis deux ans. »
« D'accord, et vous savez où il travaille maintenant ? »
« Laissez-moi chercher... »
La femme tapa quelque chose sur son ordinateur, et dit :
« Et bien, il semblerait qu'il ait signé un contrat pour le RC Lens. »
« Merci beaucoup, au revoir ! »
« Au revoir ! »
Et Alphonse partit rapidement du siège administratif, avec en tête sa prochaine destination : Lens.
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Lost Memories ~ 𝒶. 𝒶𝓇𝑒𝑜𝓁𝒶
FanfictionAlphonse Areola a tout pour heureux. Il est champion du monde par deux fois, en 2013 et en 2018, gardien numéro un du PSG, et il a une femme aimante ainsi que deux petites filles adorables. Pourtant il lui manque quelque chose, et en repensant à so...