XIX : « Accorde-moi cette seconde chance [...] ! »

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Morvan regardait des enfants jouer au foot, collé contre Alphonse. Il était nostalgique, mais savait que cette trêve silencieuse ne durerait pas longtemps. Lentement, il se décolla de son gardien, et lui posa une question :

« Pourquoi maintenant ? »

Il vit bien que le gardien ne savait comment répondre, mais il se lança quand même.

Areola lui raconta comment il « perdit » subitement la mémoire, chose qu'il ne pouvait toujours pas expliquer. Il lui dit comment le vide s'installa, petit à petit, chose qu'il n'avait jamais faites; comment il tomba amoureux de Marion, que ce n'étais que passager, mais qu'il s'était habituées à elle et son amour. Sous l'impulsion de son métier et de ses parents qui voulaient respecter la traditions de se marier jeune et vite, et parce qu'il l'aimait et que la jeune femme attendait un enfant, il l'épousa.

Morvan sentit une aiguille s'enfoncer lentement dans son cœur au fil de ce que disait Alphonse sur son ex-femme. Il se sentit jaloux de cette femme, qui pourtant paraissait tout à fait charmante. Elle, elle avait réussis à avoir une relation ouverte, elle, elle lui a donné des enfants. Le breton savait bien que c'était ridicule, mais il ne pouvait s'en empêcher.

Alphonse aperçu que Morvan devenait jaloux, et se stoppa. À la place, il caressa lentement la joue de son amour, et lui glissa lentement :

« Il n'y a que toi qui compte maintenant ! »

Cela fit sourire Arzel, et la jalousie repartie dans son coin. Areola reprit donc son récit, et passa rapidement au passage de sa découverte.

Il lui raconta comment il prit connaissance de son existante, part un rêve érotique. Puis, la dispute avec Marion, comment les souvenirs lui revenait, la révélation à sa mère, son break houleux, son retour et la lettre.

Le gardien fit une petite pose, puis se relança dans son récit en regardant Morvan droit dans les yeux.

Sa recherche infructueuse, comment sa femme l'a évincé de la maison, et puis enfin leur rencontre.

À la fin du long monologue, le breton prit dans ses bras le parisien, et l'embrassa avec passion.

Bien que ses sentiments soit toujours confus, Arzel se savait toujours amoureux du numéro seize. Ils restèrent ainsi, à s'embrasser, jusqu'à ce qu'Alphonse lui demande quelque chose :

« Accorde-moi cette seconde chance pour te prouver que je suis le meilleur compagnon que tu n'as jamais eu ! »

ΩɸɷɸɷɸɷɸɷɸΩ

Lost Memories  ~  𝒶.  𝒶𝓇𝑒𝑜𝓁𝒶Où les histoires vivent. Découvrez maintenant