Salut à tous! Je reviens avec une nouvelle partie basée sur la seconde guerre mondiale avec un contexte réel qui s'est passé dans ma région donc voilà, j'espère que ça vous plaira!
Et encore un immense merci pour toutes ces lectures, c'est juste whouaw!
Leurs jambes avance toutes seules, sautant, accélérant. Leur cœur bat à tout rompre. Le froid leur piquait le visage. Les branches qui les fouettaient laissaient des marques rouge vif sur leur visage. Leur respiration est difficile, saccadée. Et l'excitation augmentait à chaque foulé. Tous courent à perdre haleine, victorieux. Ils sont une cinquantaine à être parvenu à s'enfuir d'Eysses. Le trois janvier 1944 égale liberté, trois janvier 1944 égale revanche. Un peu plus tôt dans la journée, ils été parvenus à forcer les portes de cette prison et dès lors, ils courent, tous euphorique, ils rient comme ils ne l'ont pas fait depuis des années. Deux hommes se tiennes par la mains, enfermés pour leur amour et leur vision politique bien différente de celle du régime de Vichy. Tony et Loki ne se sont pas parlé depuis neuf mois, quelques regards lorsqu'ils se croisaient, mais rien de plus. Malgré leur détention, ils ont tous deux fait parti de la résistance en éditant « le patriote enchaîné » un journal clandestin et ils ne comptent pas s'arrêter ici, d'autres actes de résistances sont prévu. On menotte des hommes, mais pas des idées. On ne peut priver un humain de sa liberté et de sa pensée.
Soudain, les évadées arrêtent leur course effréné. Ils sont à l'aurait de la forêt. Ils ont enfin atteint la voie ferrée. L'un d'entre s'approche et dépose son oreille sur les rails, guettant le tremblement du prochain train. Le jour décline peut à peut et les hommes tressaillent au moindre bruit suspect. La forêt prend des airs inquiétant.Tous les esprit sont assaillis par de nombreuses questions se demandant si les soldats parviendraient à les retrouver, si oui, quelles seraient leurs chances de s'en sortir vivant -aucune certainement... Cependant, tous se démènent, pour créer des obstacles afin de ralentir le train sans toutefois le faire dérailler. Les ingénieurs présent dans leur équipe les vérifient tous sans exception. Ils n'ont pas le droit à l'erreur, ils se doivent d'attraper le train qui les sortira de l'enfer.
Quelqu'un cri, et tous se cachent. Le train arriva à leur hauteur, et ils se mettent à le suivre mécaniquement. Ils jubilent, ça fonctionne ! La machine ralenti de plus en plus. Le plus rapide parvient à ouvrir la porte et disparaît dans le wagon, il aide à en faire monter un deuxième, puis un troisième, les deux amant sont assis au fond du train, ne se lâchant pas, se dévorant du regard, quelques baisés chaste échangés, ils entendent crier,il n'en reste plus qu'un . Ils l'encourage, mais voilà que le train reprend de la vitesse, il trébuche et s'écrase sur les rails. S'en ait fini pour lui, il ne reste plus qu'une mince silhouette au loin qui se dissipe peut à peut dans la noirceur de la nuit. Les rescapés rentre un à un dans le wagon, le dernier ferme la porte. Il n'y a plus rien à faire, ils sont parti, le train à reprit sa vitesse habituelle.
Les sourires sont présents sur les visages des hommes et leurs yeux sont plein d'espoir. Ils peuvent enfin imaginer un avenir. Mais l'abandon d'un homme leur pèse, quand bien même ils savent que pas tous en sortirait vivant.
Un homme se lève et commence à distribuer une vingtaine de papiers par groupe de quatre. D'une voix grave, il donna les règles :
« Un groupe descendra par gare et devra lancer les tracts aussi vite que possible et remonter dans ce train ou le suivant. La moitié d'entre nous, ira dans la montagne noire au Pic de Nore et les autre irons vers Narbonne puis rejoindront Lescale. C'est compris !
-Si on passe par Narbonne pour se rendre à Lescale ça cous fait un détour non ? Demande un homme brun et trapu
-Notre but c'est de lancer ces tracts dans le plus de gare possible, donc oui ça fera un détour. Des questions. »
Personne ne broncha.
-Bien dans ce cas, que le premier groupe se prépare, on ne devrait pas tarder à arriver à la première gare, reprit-il. »
Les portes s'ouvre, les hommes descendent. Les premiers tracts sont jetés. Le groupe se sépare à Carcassonne. Alors qu'il atteignent Narbonne, il ne reste plus qu'une dizaine d'homme. La porte du wagon s'ouvre une énième fois dans un énorme fracas, les deux hommes se précipitent à l'extérieur et lancent les papiers que le vent hivernal emporte avec lui. Ils repartent aussi tôt dans le train. Les dès sont jetés.
Le silence est de nouveau mettre. Les papiers blancs qui ne ce sont pas envolés, tapissent le sol noir charbon de la gare. On dirait de la neige.
L'aurore pointe le bout de son nez à l'horizon. Les résistants sont partis depuis un moment déjà quand une la frêle silhouette d'une jeune fille se baisse pour ramasser le papiers maudit aux couleurs tricolores de la France revendiqué par les prisonniers de la centrale d'Eysses.
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De glaces et de flamme
FanfictionUn recueil de petits textes plus ou moins joyeux, contant des bouts de la vie imaginaire de Tony et Loki (dans des univers bien différent de l'original )! Bonne lecture ! 😊