VI bis : Rêve

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Version non-censuré

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Alphonse Areola s'affala dans son lit. Nous sommes le soir du 21 juillet.

Sa femme n'était pas là, et il pensa que c'était mieux ainsi. Le gardien avait passé une journée fatigante. Ils étaient partis, sa famille et lui, dans une petite promenade à travers les champs qui se transforma en véritable drame.

En effet, ils s'étaient perdus, ne sachant quel chemin prendre. Voulant prendre de véritables vacances, les époux n'avaient pas pris de téléphones portables, donc le GPS ne faisait pas partis de leurs options. Se fiant à sa mémoire, Marrion réussit à trouver un petit coin tranquil où ils purent déjeunés. La petite Ayleen était émerveillée par ce qu'elle voyait, et Aymma préférait la compagnie de sa mère, qui la bordait. Ils restèrent ainsi pendant longtemps, et Alphonse en profita pour dormir.

{Début du rêve}

Le gardien se sentait flotter dans l'air, et avait cette étrange sensation dans son ventre, comme si une flopée de papillon s'y trouvait. Il ouvrit les yeux et vit qu'il était entrain d'embrasser quelqu'un. Au premier abord, il pensa qu'il embrassait Marrion, pourtant jamais il n'avait ressentis de telles sensations avec elle. Puis, comme attiré, il passa ses mains dans les cheveux de la personne qui l'embrassait avec passion. Le portier fut un instant étonné de voir qu'ils étaient courts, trop courts pour une femme. Sans qu'il contrôle son corps, Areola prit l'ascendance du baiser, et commença à caresser le torse de sa partenaire d'une nuit. Cependant, il fut très surpris de ne pas trouver de seins, mais simplement des tétons et des abdos bien développés. Au lieu d'être dégoûté, son désir pour le bel inconnu fut découplé.

La tension sexuelle monta d'un cran, et les t-shirts quittèrent les corps enflammés. Les bouches se cherchèrent, se dévorèrent, voulant toutes deux prendre le contrôle des baisers, devenus une nécessite pour les deux jeunes hommes. Bientôt, chaussettes et pantalons rejoignirent les hauts par terre. Les lèvres de l'inconnu rompirent le baiser, et partirent à la découverte du corps musclé du franco-philippin. Elles léchaient, embrassaient, et même suçaient la peau couleur café. Alphonse ne put retenir des gémissements de plaisir sortir de sa gorge. Le gardien se sentait de plus en plus à l'étroit dans son sous-vêtement, et, lisant dans ses pensées, le bel étalon se dirigea de plus en plus bas, jusqu'à être à genoux devant le joueur.

Il commença à effleurer l'entre-jambe, toujours couverte d'une barrière de tissus, d'Areola, qui gémit plus fortement. Le jeune homme sourit, et descendit très doucement le boxer de son partenaire, libérant ainsi l'érection d'Alphonse. L'inconnu commença par déposer de doux baiser sur la verge tendue devant lui, et après avoir estimer que le gardien n'en pouvait plus, il la pris enfin en bouche.

Le goalkeeper ne savait pas qu'il pouvait ressentir de tels sensations, surtout provenant d'un homme, et quand il sentit les lèvres et la langue du bel inconnu sur ses parties génitales, il crut qu'il allait venir. En effet, les deux parties de la bouche de l'étalon s'activaient de manière à amener Alphonse près de la délivrance, avant de brusquement ralentir pour faire durer le plaisir. Areola n'en pouvait plus, et il le fit savoir en disant en gémissant à l'inconnu, qui s'arrêta, et remonta pour lui murmurer à l'oreille, tout en le masturbant avec sa main droite, :

« Si tu le veux, alors supplies-moi ! »

Au début, Al' refusa, mais sentant que l'homme commençait à lui sucer le coup, il ne put résister :

« Je t'en supplie ! Suce-moi ! »

L'inconnu sourit, et redescendu vers le membre tendu du joueur. Il le reprit entre ses lèvres, et Alphonse savait qu'il ne pouvait pas se retenir cette fois. Alors que le bel étalon accélérait, et qu'Alphonse allait se libérer, une violente claque le réveilla.

{Fin du rêve}

« Putain Al' ! T'es dégueulasse ! » furent les premiers mots qu'il entendit.

Une Marrion furieuse fut la première chose qu'il vit.

Et la sensation d'être très à l'étroit dans son caleçon fut la première chose qu'il sentit.

Bien qu'il venait de se réveiller d'un rêve très intense, son cerveau ne mit pas beaucoup de temps à rassembler les indices et à les mettre ensemble. Il avait fait un rêve érotique alors qu'il était entouré de sa femme et de ses deux gosses. La poisse, en somme. Il se passa une main sur le visage avant de se relever.

« Tu peux m'expliquer ce qui c'est passé dans ta tête ? continua Marrion. Tu t'excitent devant des gamines, tes gamines en plus ?!

_Écoute Mar', essaya Alphonse, mais il se fit couper l'herbe sous pieds.

_Parce que maintenant c'est « Mar' » ? Putain Alphonse ! Tu te rends pas compte de ce que tu me fais ! Pendant des mois tu n'as pas voulu me toucher ni me faire l'amour, tu ne voulait même plus m'embrasser ! Et maintenant, après la Coupe du Monde, tu reviens enfin vers moi. »

La voix de la jeune femme s'éteignit à la dernière note, comme si sa gorge était serrée, avant de reprendre plus vivement cette fois.

« Tu me fais enfin l'amour, avant de te mettre à bander comme un chien en rut devant tes propres filles. C'est ça, hein ? Je t'excite plus, puisque tu fantasmes sur des gamines ?! »

La jeune femme, désemparée, se laissa tomber à genoux et commença à pleurer. Alphonse voulu se rapprocher d'elle, mais elle l'en empêcha.

À ce moment même surgirent des fourrés les grands-parents. Ils furent choqués de voir Marrion pleurer à même le sol, Ayleen étant loin et Aymma pleurant elle aussi, et de voir que le gardien restait stoïque face à les événements. La mère de Marrion s'occupa d'elle, tandis que la mère d'Alphonse se précipita vers les filles. Le père de la jeune femme voulu s'en prendre au franco-philippin, mais le père de celui-ci l'en empêcha.

Quand les filles furent calmées et les hommes n'étaient plus à deux doigts de se battre, la troupe rentra à la maison campagnarde. Là-bas, les filles furent couchées, et Marrion voulut avoir une discussion avec Alphonse, mais il l'évita tout le long de la soirée.

Areola fils, allongé dans son lit en repensant à cette journée de fou, se demanda où elle avait bien pu merder si sévèrement.

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Lost Memories  ~  𝒶.  𝒶𝓇𝑒𝑜𝓁𝒶Où les histoires vivent. Découvrez maintenant