La douche

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Je ne sais pas comment je me suis retrouvée ici, je ne sais même plus mon propre nom. La seule chose qui m'empêche de sombrer un plus chaque seconde c'est cette petite lumière qui passe à travers les stored de la fenêtre. Je suis ici dans cette chambre si faiblement éclairée grâce au peux de lumière que ces satanés stores laisse passer. Mes yeux on depuis le temps pis se familiariser avec ce faible éclairage. Je sais que je suis dans une chambre, il y a un lit, une armoire, un bureau et une petite pièce avec des toilette sur la gauche. Sur le lit une couverture rose et des coussins de la mémé couleurs. Sur le bureau, aucuns crayons juste une grande pile de feuille blanche et quelque tiroirs. Sur l'armoire, une feuille qu'il ou elle vient changer tous les jours pour me dire comment je dois m'habiller. Je ne sais pas quand il passe, je ne l'entend jamais, il doit certainement il y avoir un somnifère dans mon repas du soir. Il me donne aussi deux repas par journée. Un Le Matin qui est déjà quand je me réveille et un autre le soir qu'il me donne en ouvrant la porte. J'ai 16 ans. C'est la seule chose dont je suis certaine... enfin était, je n'ai aucune notion du temps ici, enfermée dans cette chambre. Alors peut être mon anniversaire est-il déjà passé ? Quand bien même je ne sais pas ma propre date de naissance.

Les jours sont tous les mêmes, je me réveille, je déjeune, j'essaie de déchiffrer le mot sur l'armoire dans cette pénombre et met les habille qu'on m'a dit de mettre. Mais ce matin, le déjeuné est différent, ce n'est pas le morceau de pain et le verre de lait habituel, c'est un vrais festin, il y a des crêpes, du sirop d'érable, du cacao, et du jus d'orange. Après un bref instant de réflexion, je ne me fait pas prier pour commencer à engloutir tou cela. C'est délicieux, je sens les saveurs du sirop d'érable que j'ai disposé sur mes cèpes me couler dans la gorge. J'adore ! Ça fait des lustres que je me suis uniquement contentée de mes deux repas par jour. En me levant pour voir quelles habits je doit porter aujourd'hui la seule chose que je lis sur le mot c'est : « Aujourd'hui est un nouveau jour alors tape trois fois à la porte très fort quand tu auras fini de manger ». Je me disais bien que toute cette nourriture n'était pas la pour rien. Je me tourne alors vers cette grande porte et tape trois fois dessus. Il ne se fait pas prier, j'entends tout d'abord le bruit des clefs dans la serrure et je suis ensuit aveuglée par une lumière très forte. La lumière ne doit pas etres aussi forte que ça, c'est juste que ça fait Très longtemps que je n'ai pas été en pleine lumière.

-        Tu as besoin d'une douche, la salle de bain est ici. Retrouve-m'en bas des escaliers dans moins de trente Minutes.

Sur ces mors il me tourne le dos et pars au fond de ce long couloir. C'est la première fois que je sens de la lumière sur ma peau, même si ce n'est pas celle du soleil, ça fait du bien. Une fois mes yeux habitués à la lumière, j'arrive enfin à distinguer la porte qu'il m'a montré du doigt quelque seconde avant qu'il ne parte. Je prends quelque secondes pour examiner les lieux avant d'entrer dans la salle de bain. Au sol on distingue du carrelage sous un long tapis perçant qui fait la taill de couloir. La « chambre » dans laquelle j'étais enfermée se trouve au milieu du couloir, ce qu'il m'a montré comme étant la salle de bain est pile poil en face. Il y a trois autres puces de chaque côté plus une au fond du couloir, c'est la qu'il est allé. Je tourne la tête de l'autre côté et vois les escaliers. Je ne sais pas qui il est et pourquoi je suis la, je ne lui ai jamais parlé, alors je vais éviter de l'énerve dès le début, je décide donc d'aller directement dans la salle de bain. J'étouffe un petit cris en entrant, la salle de bain est en total contraste avec le reste de la maison qui est majoritairement d'un vieille orange digne de motels. La baignoire trône au millième de la pièce qui est super spacieuse et dans les Rins noir gris, très design. Sur la droite des fentes, dont les stores sont évidemment baissés, juste à côté sur la droite toujours des barres pour mettre des linges. Sur la gauche, un grand miroir avec deux lavabos, au fond de la salle Grône la douche qui est enorme, elle fait toute la largeur du mur et il y a trois pommeaux de douche pour recouvrir cette énorme surface. Le sol est fait de catelle grise doha qui illumine la piece. Je cherche l'interrupteur à côté de la porte de peur d'être anouveaj plongé dans l'obscurité. Une fois trouvé je referme la porte et me déshabille. Sur l'un des porte linge se trouve une magnifique robe blanche avec de jolie talons rose champagne, juste à côté deux linges. Je ne me suis pas encore retournée de peur de voir mon propre reflet. Ça fait jours si ce n'est des semaines que je ne me suis pas lavée. Il m'autorisait à me brossé les dents de temps à autre mais ça s'arrêtait là. En me retourner j'ai en même temps envie de pleurer et de rire en même temps. Ce que je voie dans le miroir est horrible, je les cheveux séparer en plusieurs mèches à cause du sébum, j'ai les yeux rougis et d'énorme cernes sour les yeux. J'ai même quelque traces noirs sur le visage. Mes ongles sont sales et maintenant que je ne suis plus dans ma chambre, je peux sentir à quel point je pue. Je ne me fait pas prier pour entrer dans la douche. L'eau chaude me détend les muscles et me lave, pas seulement de la saleté, mais aussi des événements. Je prends exprès une longue douche, de un parce que ça fait longtemps que je ne me suis pas lavée, de deux parce que j'aurai le temps de fair un plan pour sortir d'ic et de trois parce que c'est la première fois que je ne passe pas journée dans le noir. Rien que l'idée de me retrouver encore une fois dans cette chambre me fais trembler et manquer d'air. Je ne clairement pas de plan, la seule chose que je connaisse c'est le couloir et le chemin de ma chambre à la salle de bain. Je ne sais pas à quoi il ressemble, je n'ai jamais eu le temps de le voir. Quand je sors de la douche je n'ai pas le temps d'attraper ma serviette qu'il rentre (sans frapper évidemment). Il tourne alors la tête aussi gêné que moi on dirais. J'enfile à toute vitesse la serviette et sors. Je n'ai pas peur de lui, s'il voulait me tuer je serais déjà morte. Je prend bien le temps d'étudier les courbes de son visage, il a les yeux bleus, les cheveux brun court et est bien plus que moi. Il porte un t-shirt rouge et un jeans bleu.

-        Tiens je t'ai amener ça en plus, mets-toi en valeur et essaye de ne pas ressembler à une pute !

Il prend directement la porte, son ton m'a fais sursauter, il a une voie tellement grave que ca en donne des sueur. En plus de sa voie très, trop grave, son ton était si menaçant. Maintenant je sais qu'il me fait peur. Il m'a amené trois sorte de rouge à lèvre différents, quatre mascara et deux énormes palette avec quelque pinceau.

Je me suis habillée et ai séché mes cheveux en vitesse, puis maquiller, J'ai juste mi un peu de mascara et du rouge à lèvre dans les teintes brunes, quelque chose de discret.

Je sors ensuit de la salle de bain, j'avais oublié à quel point elle est luxueuse comparé à l'extérieur. Je descends l'escaliers et arrive dans un beau salon qui contraste aussi avec cet horrible couloir, je continu d'avancer et arrive dans une superbe cuisine très design avec en face une table qui doit pouvoir accueillir toute une armée. Je tourne la tête et le vois, lui. Je ne bouge pas, il a beau regarder par la fenêtre (qui est ouverte cette fois), je suis paralysée par la peur, de ce qu'il pourrait me dire ou me faire.

EnferméeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant