Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 1: Nuits éternelles (6)

Je descend les escaliers prestement et me dirige vers la grande de salle à manger. Vers 7h, M. et Mme. Ackerman sont déjà levés, l'une boit son thé rouge et l'autre se fait servir par Pétra en lisant son journal.

Je les salue tous les deux aimablement avant de m'asseoir.

La table est très longue, en fait les deux adultes sont chacun en bout de table et les enfants et moi mangeont d'habitude sur les longueurs.

Mais aucun des deux descendants ne s'étaient encore montré.

Petra me servit mon chocolat et mes toast. En fait, il m'était difficile de manger un "breakfast" anglais le matin. De toutes façons les Ackerman n'en mange pas non plus. Le grand frère ne boit que du thé noir et le jeunette prend aussi un chocolat chaud.

- Tu as bien dormi Eren? Me demande Mme Ackerman.

- Oui, après ma petite balade, je me suis endormi comme une tombe.

M. Ackerman pouffa à sa remarque.

En fait, mon employé aussi n'est pas mauvais. Il parle peu, que ce soit à moi ou à sa famille. Il passe ses après midi dans son club habituel à discuter d'opinion. Il y va certaine fois avec son fils.
Il ressemble aussi à ses enfants -comme à sa femme d'ailleurs, ce qui est étrange- les cheveux noirs légèrement plus long que son fils, la peau pâle avec un début de barbe , les yeux noirs, la voix grave. Je ne sais pas quel âge il a -comme chaque personne de cette famille, sauf Mikasa-, et pourtant il n'a aucun cheveux blanc comme sa femme.
Il est médecin, comme l'était mon père. En fait, il m'a dit qu'il s'était connu. Mais je n'en su pas plus sur cette histoire. Il n'est vraiment pas bavard.

- J'ai parlé de ton envie de tisane à Petra. Elle s'y rendra cet après midi.

- Il ne faut pas la déranger juste pour moi!!

- Moi aussi, je pense aussi avoir besoin de ses tisanes. Je dors très mal en ce moment.

- Mais très chère, dit soudain M. Ackerman, pourquoi ne dormez vous pas l'après midi?

Il la regardait avec un sourire malicieux. Elle le gronda du regard et je suis sûr que si elle l'avait pu, elle l'aurait taper du pied sous la table.

Il retira ses lunettes et leva les yeux sur l'entrée de la salle.

- Ha, Livaï tu es réveillé.