Une voix délicate chuchota à mon oreille :
- Tellia debout ! C'est l'heure, lève-toi.
Doucement maman tira les rideaux de ma chambre, et les rayons vinrent illuminer la pièce.
Après quelques minutes je me décide à me lever pour m'appuyer sur le rebord de la fenêtre grande ouverte et admirer le lever du soleil. Du haut de mon immeuble je voyais devant moi les jolis pavillons blancs et bleu, où la vie était très agréable disait-ton. Plus au loin j'apercevais l'infinité de l'océan et je me demandai chaque jour dans quel monde mystérieux et remplit de beauté vivions-nous.Il n'est que six heures, pourtant les chaleurs d'été ce font déjà ressentir.
Une tasse de café m'attendait sagement posé sur une table en chêne, qui habillait chaleureusement notre petit balcon. Mon père y était déjà attablé sirotant son jus. Je le rejoinds.
- As-tu bien dormi ma fille ? Une longue journée nous attend. Je répondis oui d'un hochement de tête.
Aujourd'hui était un jour particulier pour nous ; mon grand frère Kahyn marié depuis peu allait rejoindre sa femme au Brésil. Nous voulions être présent pour son départ à l'aéroport. Il ne reviendrait sûrement pas nous voir avant l'année prochaine.
Ma soeur Janaïka était la plus triste de son départ mais ne le montrait pas. Nous sommes une famille très soudée, originaire du Brésil de part mon père, mais le retour de Kahyn au pays d'origine nous affectait. Papa suivi de son jeune frère en était partie à cause du pauvre seuil de vie et il s'est tellement battue pour se faire une place respectable en France, qu'il avait du mal à comprendre le choix de son fils. Tout est différent là-bas. Mais si nous étions tous d'accord sur une chose c'est que tant qu'il serait heureux, peu importe où il se trouvait nous le serions aussi.C'est donc dans la bonne humeur, que tous rassemblés nous partîmes chercher Kahyn qui avait dormi chez notre oncle pour un dernier au revoir à nos cousins.
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Tellia
RomanceL'histoire poignante d'une jeune fille à la recherche d'un bonheur sans fin. « Plus au loin j'apercevais l'infinité de l'océan et je me demandai chaque jour dans quel monde mystérieux et remplit de beauté vivions-nous. »