Maé, durant le cours d'histoire était absente. Sa tête reposant sur sa main, son regard dirigé vers la fenêtre et sa concentration vers ses pensées.
Kieran, dans la même position qu'elle, la regardait. Il avait posé son regard sur elle et, pour une fois, elle ne s'en était pas aperçue alors il en profita pour la scruter. Les rayons du soleil donnait à ses cheveux une couleur miel éclatante, sa peau paraissait blanche, ce qui contrastait avec ses yeux clairs rivés vers le ciel. A quoi pouvait-elle bien penser ? Il ne remarqua pas le temps passé et eue un léger sursaut suite à l'entente de la sonnerie de fin de cours. Maé eue la même réaction et sembla un peu perdue lorsqu'elle ramassa ses affaires. Ils furent les derniers à sortirent de la classe. Kieran vu Maé tanguer faiblement de gauche à droite. Puis elle perdit appui et tomba en arrière,
Sur Kieran.
Il fut immobilisé pendant quelques petites secondes, les mains en l'air, puis, les reposa sur les épaules de la jeune fille. Ses amies se retournant, il leur fit signe qu'il l'emmènera à l'infirmerie et donc, qu'elles pouvaient aller dans le prochain et dernier cours.
"- Tu vas bien ? T'as l'air complétement paumée depuis ce midi.
La faute à qui ? Se dit-elle en reprenant doucement ses esprits.
Elle se releva en prenant appui sur le torse de Kieran et sentit sous sa main une vague chaleur.
- Tu n'as pas l'air en forme non plus, tu es brûlant.
il émet un petit rire avant de répondre :
- Tous les hommes ont un corps chaud, petite.
- Comment pourrais-je le sav... Elle ne finit pas sa phrase et ses yeux se fermèrent avant que sa tête tombe la première sur Kieran.
- Putain, et je fais comment moi pour la ramener jusqu'à l'infirmerie qui est à l'autre bout de ce bahut de mes deux ? Tu ne me laisse pas l'choix."
Il passa un des ses bras sous sa nuque, et l'autre sous ses jambes, il portait à présent Maé. Durant le trajet, il remarqua à quel point il était bizarre, pour plusieurs raisons. Malgré son énervement, il avait parler à Maé sans aucune rancur, il lui avait répondu comme d'habitude. Et surtout, son attention était bien trop centrée sur Maé, évanouie dans ses bras, la respiration calme et les sourcils froncés. Il sentait son propre corps devenir de plus en plus chaud, et son sang bouillir. Il ne comprenne pas pourquoi, pourquoi là, pourquoi elle.
Merde, Kieran, t'es vraiment un grand taré, contrôle toi bon sang, tu étais énervé contre elle y a même pas vingt minutes putain.
Arrivés à l'infirmerie, comme la suite d'un mauvais sort, l'infirmière n'était pas la jusqu'à demain mais elle avait mit à disposition des lits, au cas où un des élèves se sentirait mal. Il fut soulager qu'il n'y ai personne pour le voir dans cet état et transporter Maé tel un prince charmant, dans ses bras, il avait déjà du mal à se reconnaître, alors les autres...
Il l'allongea en essayant d'être délicat, quelque chose de contre nature pour lui. Une fois Maé allonger, il prit une chaise et vint s'asseoir devant elle, il ne pouvait se résigner à la regarder. Il ne pouvait nier, elle était belle.Il pensa à l'acte de Maé envers lui lors de la soirée chez Betty, il ne voulait y repenser depuis, sa fierté prenant un coup et il savait qu'il ne saurait comment réagir devant elle, et, sa réaction primitive serait la violence et la vulgarité. Mais avec elle, il se pensait trop bas, pour pouvoir interagir.
Elle a mit sa fierté de côté alors que c'est moi qui l'ai traitée comme une moins que rien pour pas grand chose. Comment ai-je pu dire le fond de ma pensée, de ce que criait mon âme envers elle, lui dire à haute voix ? Comme si, je me devais d'être honnête avec elle.
Il continua de la fixer. On pourrait me prendre pour un psychopathe. A chaque inspiration de Maé, il coupait son souffle, prêt à partir en courant pour ne pas avoir affaire à elle. Il savait qu'elle lui en voulait, surtout depuis sa tentative de baiser. A cette pensée, il ne put réfuter, qu'il voulait y répondre. Alors, il fit quelque chose, quelque chose qu'il ne pensait jamais faire. Jamais sans raison.
Tu ne pourras plus m'en vouloir comme ça.
Il se leva, et posa ses lèvres sur celles de Maé, douces et chaudes.
Quelques secondes se passa, puit il détacha ses lèvres des siennes, avant de se lever et se précipiter vers la sortie.
Quelques secondes plus tard, Maé se réveilla, un mal de tête présent, et un rêve étrange en tête.J'ai vraiment rêver ce qui vient de se passer ?
« - Je t'attendais depuis tout à l'heure ! J'ai bien cru que tu étais allez en cours. Rala Stephen. Mais... Non ? ... Kieran ça va ? Tu es totalement rouge... Il réprima un sourire.
- Ferme ta gueule, vraiment, ferme ta grande gueule. »[ un chapitre plus cours mais plus intense ! J'espère que cela vous a plus, n'hésitez pas à commenter quand vous le souhaiter ! Plus l'histoire aura de succès et plus je me permettrais de faire des choses avec vous mes lecteurs ! ]
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Au chant de nos cœurs
Aktuelle LiteraturDeux âmes, incomprises et grandissantes au fur et à mesure que le temps passe. Deux apprentis de l'amour pour qui « aimer » est un mot jamais ressenti. Les rires, les larmes, la joie, la tristesse ? La vie ? Connaissent-ils, connaissez vous, le sens...