III

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Son cœur battait à toute vitesse, elle ne savait toujours pas ce qu'elle fessait là et pourquoi ? Pour Adèle, pédiatre depuis plus de vingt ans, le comportement de leur agresseur signifié un manque d'affection et de rapport humain. Pour la jeune femme, leurs corps étaient destinés à devenir un jouet... Ils étaient devenus des pantins, des marionnettes ou des poupées,                     l' « enfant » pouvait faire ce qu'il voulait, puisque personne n'avait déclaré la disparition des deux médecins...

Pour John, psychologue depuis vingt ans  aussi, il s'occupait de jeune patient entre 17 à 30 ans, certains individus  étaient suivis depuis le plus jeune age , car les pathologies grandissaient plus ou moins vite. John et Adèle travaillaient ensemble depuis le début de leur carrière, un lien affectif permettait le bon relationnel ; l'amour. Mais aucun enfant, aucune n'attache, aucune famille des deux cotés, un appartement chacun. Les seules choses qu'ils partageaient en commun ; un restaurent, des patients, des voyages et des relations sexuels. Rien de plus.

Ils étaient serrés l'un contre l'autre complètement nu avec comme seuls amis ; la nausée, l'angoisse, la faim et la tristesse.

Ils n'avaient aucune notion du temps, aucune pendule, ni fenêtre pour apercevoir la lumière et ce projeter dans le temps.

Les forces des victimes diminuaient de plus en plus, ils rêvaient de rentrée de chez eux ; prendre une douche, dormir, manger un bon repas...

    Ils n'avaient aucune notion du temps. 

                                                                                                         *** 

    Albert, était assis dans la salle d'attente de son psychologue, John Stan... Sur la porte, il y avait écrit « Veuillez patienter, je viendrai vous chercher. », le jeune homme lisait en boucle cette affiche, le temps devait passer plus vite.

 Mr Stan venait le chercher dix minutes après qu'il se soit assis, toujours ponctuel et vêtu de la même façon ; chemise bleu et blanche ainsi qu'un pantalon à pince. Les séances duraient toujours le même temps ; une heure et demi pas une minutes de plus. Tous les mardis et samedis matin entre 9h et 11h.

Leurs discussions, tournaient autour de la jeunesse d'Albert avant et après la mort de ses parents... Rien de très extraordinaire, sa mère lui manqué, son père aussi. Albert n'avait jamais eu de point commun avec eux, mais s'était ses parents. Plus de disputes, ni de autre discussions déplaisante sur l'avenir d'Albert ou de diner obligatoire avec sa famille...

Sur leur mort, Albert parla très peu, il en avait des vagues souvenirs disait t-il et les conversations s'arrêter là. Un jour en pleine discussion, il à dénié dire qu'il savait qui avait tué ses parents. Mais rien, de plus et quand John à voulu en savoir plus, la séance était terminé...

Le jeune homme sortait de ces séances comme si il sortait du cinéma ou d'un endroit quelconque...

AlbertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant