Aira chapitre 1

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Aira était âgée exactement de quatre mille neuf cents jours, soit un peu plus de treize ans, la première fois qu'elle découvrit ses pouvoirs.

Elle en était certaine, puisque c'est au moment où elle entreprenait des calculs savants pour connaître son âge avec précision. Sur falaise où elle avait pour habitude de regarder l'horizon lorsqu'elle avait besoin de réfléchir seule ou pour se reposer. Lorsqu'elle fut tiré de sa rêverie mathématique par la sensation que le sol n'était plus en contact avec ses pieds. Dès lors Aira comprit quelle allait passer les dernières secondes de sa vie à avoir la sensation de voler tel un oiseau, une sensation de liberté et de pouvoir comme si le vent la portait afin de l'attirer vers les nuages mais tout cela n'était qu'une illusion. Elle sombrait dans les entrailles de la falaise. Sachant que personne pourrait l'aider et n'ayant plus d'espoir. Toutes ses pensées était destinée qu'as une seule personne sa mère. En effet,Elle saisit le médaillon que sa mère lui avait offert le jour même et  pensa a quel point savoir voler lui sauverait la vie.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux elle s'apperçue que le collier s'était mis a scintiller d'une douce lumière violette et qu'elle c'était arrêter de tomber inlassablement dans le vide même si en réalité seulement quelques secondes c'était écoulées. Aira sentait quelque chose qui la gêner dans son dos, effectivement elle s'aperçut en tournant  que de magnifiques ailes d'un violet transparent de la même couleur que son collier : une couleur hypotisante et fascinante. La jeune fille  se mit à penser instinctivement à remonter en haut de la falaise. À son grand étonnement Aira se mit a battre des ailes et se diriger vers la verdure de la falaise. Quelques secondes plus tard elle était allongée sur le parterre de fleur où elle ne tarda pas à  s'endormir d'épuisement.
À son réveil elle se persuada  que ce n'était qu'un rêve, mais non elle était bien là où elle s'était endormie il y a une heure. De nouveau son cerveau se mit a fonctionner a toute allure, essayant de comprendre un tant soit peu ce qu'elle venait de vivre. La partie rationnelle de son esprit lui criait de tout oublier, ou au moins de le considérer comme un malaise passager accompagner d'hallucinations ...

Mais voilà, son collier et sa couleur violette transparente lui rappeler trop la couleur qui lui était apparue lors de sa chute, l'en empêchait. Ce soir là elle s'endormit avec l'esprit en ébullition. Torturée  par des pensées  qu'elle se refusée de croire possible.










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