Arthur.

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Arthur

Le lendemain

Je suis arrivé un peu plus tôt que d'habitude aujourd'hui, j'avais plusieurs choses à faire. Je n'ai pas arrêté de penser à mademoiselle Lembi hier soir. J'ai été très maladroit quand je l'ai invité à dîner, mais j'ai surtout pensé à quand je lui ai dis qu'on en reparlerait au bureau. Je ne sais pas exactement où j'ai la tête en ce moment ni ce que je fais.

Il est maintenant midi et je n'ai toujours pas vu mon assistante. Enfin, elle n'est pas venue me voir de la journée. J'avoue que j'espérais secrètement qu'elle vienne. Je décide alors de passer un coup de fil à son bureau. Elle répondît à la deuxième sonnerie.

- Bonjour Monsieur Moretti, en quoi puis-je vous être utile?

- Bonjour Mademoiselle. Pouvez-vous venir de mon bureau tout de suite? J'ai à vous parler.

- Bien sur, tout de suite Monsieur.

Et je mis fin à l'appel. J'attrape la balle anti stress qui se trouve sur mon bureau et l'appuie sans trop savoir quoi faire d'autre. Je sais que c'est peut-être mal car c'est une employée, mais je n'ai jamais autant voulu en apprendre autant sur une femme et cette idée m'excite autant qu'elle me terrifie.

Quelqu'un toque et me tire de mes pensées par la même occasion.

- Entrez.

La porte s'ouvre et comme je m'y attendais, mademoiselle Lembi se trouve derrière celle-ci. Toujours aussi belle que d'habitude.
Elle entre donc dans la pièce.

- Vous avez demandé à me voir, Monsieur?

- Asseyez-vous je vous en prie. Lui dis-je en désignant l'un des fauteuils se trouvant face à mon bureau.

Elle ferme la porte derrière elle avant de s'asseoir face à moi. Je la fixe sans m'en rendre compte depuis qu'elle est entrée dans la pièce.

Gabriella

- Je ne sais pas si vous vous en souvenez mais hier soir, je vous ai proposé d'aller dîner avec moi.

Depuis que je suis entrée dans cette pièce, je suis stressée. Alors quand il a dit ça, je crois que mon cœur a raté un battement. Je ne pense pas que ça soit ce que j'aimerais que ce soit. Et je peux le nier à Steph comme à Valérie mais, à moi même, j'ose m'avouer que mon patron me plaît beaucoup physiquement.
Je suis pathétique parce que c'est impossible que cette attirance soit réciproque. Mais comme on dit, le cœur a des raisons que la raison ignore.

- Si, enfin je veux dire que je m'en rappelle. Lui répondis-je.

Il humecte alors ses jolies lèvres roses. Je suis sûre qu'il ne fait pas exprès d'être aussi sexy!

- Avez-vous déjeuner? me demande Mr Moretti.

- Non, pas encore Monsieur, je comptais y aller dans une dizaine de minutes. Dis-je en désignant la porte du pouce.

- Eh bien, je sais que ce n'est pas vraiment la même chose mais, que diriez-vous de déjeuner avec moi?

Je m'arrête et le regarde droit dans les yeux pendant quelques secondes avant de baisser les yeux, intimidée. Est-ce qu'il m'invite vraiment à déjeuner? Est-ce que c'est ce que je pense? Mais où ai-je la tête? Bien sûr que non!