Les murs les plus hauts ,les plus épais et les plus solides
Tel un torrent je passe de maison en maison
Je ravage ,aucune porte ne m'arrête
Aucun verrou ne peut me retenir.
Sous les portes tel un serpent je m'introduis
Sous les verrous tel le vent je circule.
Attirant la femme loin de l'étreinte du mari
Arrachant l'enfant du giron de l'homme
Bannissant l'homme de sa maison, de son pays.
J'ai frappé les forêt de l'Est et noyé les terres de l'Ouest
Pourtant l'Est ignore qui je suis et l'Ouest ne me connaît pas
Je suis la main qui enserre le cou
Pourtant le cou ignore qui je suis
Mon esprit est plus éloignée que les vagabonds de la nuit.