Maladie

607 47 15
                                    

Voilà que notre Chuuya était malade. Le duo rentrait d'une mission et le système immunitaire du roux avait capitulé quand il avait dû sauter dans la fleuve pour éviter de se faire repérer.
Au début, Dazai rigolait. Il se moquait du roux comme à son habitude mais plus le temps passait et plus son état empirait, calmant radicalement les moqueries du suicidaire.
Pour dire toute la vérité, Dazai tenait énormément à son roux, bien plus qu'il n'était censé moralement parlant. Alors quand il partit chercher le thermomètre pour au final se rendre compte du 39.2 de fièvre du malade il était passé de inquiet à mort d'inquiétude. Presque putain de quarante de fièvre !

Chuuya: Mmmhh.. Espèce de con.. J'ai combien de fièvre ? Tout ça c'est ta faute de toute façon...

Chouinait-il sans regarder son collègue, trop épuisé et les yeux fermé. Dazai déglutit discrètement en inspirant, essayant de rester calme. C'était peut-être seulement 39 de fièvre mais il était vraiment inquiet...

Dazai: Ta même pas de fièvre espèce de faux malade ! Tu veux juste mon attention avoue ?

Chuuya fit doucement battre son bras en l'air vers le brun, les yeux clos, essayant de le frapper sans grande force.

Chuuya: Je te hais.. Je t'aime pas.. M'en fou de ton attention..

Peut-être que le roux était sérieux ? Qu'il s'en foutait du jeune homme ? Ou à l'inverse qu'il s'en était juste convaincu ? En tout cas, actuellement il n'était plus convaincu de grand chose, c'est presque si il délirait.

Chuuya: Dazai.. J'ai froid donne moi ta veste...!

Ordonna t'il de sa voix enroué alors que Dazai soupirai.

Dazai: Tu as déjà ma veste et deux couvertures petit alcoolique.

Il entrouvrit un œil pour regarder, effectivement il avait la veste de Dazai sur lui. Ça expliquait peut-être la douce odeur qui embaumait ses narines bouchées ?

Chuuya: Elle sent bon ta veste Dazaiiiiii...

Le brun ne savait pas vraiment si il devait le croire alors il haussa juste les épaules.

Dazai: Si tu le dis.. Je vais réchauffer ton bouillon, je reviens d'accord ?

Comme tout réponse, il reçu un espèce de gémissement plaintif qui lui déchira le cœur puis il partit chauffer le bouillon, ne manquant pas de se brûler les doigts au passage, évidemment. Dès qu'il revint dans le salon, il aida le roux à s'assoir correctement et lui confia le bouillon mais peine perdue. Les mains de Chuuya tremblait trop pur qu'il puisse boire correctement donc c'est avec la plus grande délicatesse qu'il porta une cuillerée à sa bouche, prenant même soin de souffler dessus pour le refroidir.
Dazai était aussi doux que très rarement, peut-être uniquement la nuit quand Chuuya faisait des cauchemars et venait chez lui trouver un peu de réconfort. Il prenait souvent plaisir pendant ce genre de soirée privilégiées à coiffer ses cheveux et à caresser longuement sa nuque du bout des doigts, les yeux plongés dans ses traits lices et sans imperfections ou alors dans ses yeux si profond et si... hypnotiques.
Le temps qu'il se perde dans ses fantasmes, il avait presque finit le bol et Chuuya mangeait avec appétit. C'était déjà un petit signe vers la guérison non ?

Une fois le bouillon entièrement ingurgité, il s'étala sur Dazai, épuisé. Le roux avait les cheveux en batailles, les yeux clos et l'air calme, voir même reposé.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Aug 12, 2018 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Recueil d'OS Bungou Stray Dogs !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant