Poivre et sel

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Le soleil commençait à se coucher quand enfin elle avait terminé de rédiger ce rapport de réunion. Cette réunion avait été d'un ennuis mortelle, les investisseurs avaient tourné autour du pot pendant de long heure avant de faire une offre qui était largement inférieur à la valeur du produit. Le patron était à deux doigts de leur arracher les yeux mais personnes n'avaient vu seul elle, sa secrétaire avait su capter cette tension.

Nathalie avait beaucoup d'expérience dans ce domaine, elle était secrétaire depuis... Elle avait oublié mais ça faisait plus de vingt ans de bon et loyaux services. Cette quinquagénaire avait gravé les échelons avec succès et était recommandée par plusieurs grandes entreprises qui l'appelaient de temps en temps pour savoir si elle voulait bien revenir.

Ils étaient vraiment mignons mais Nathalie avait une politique bien à elle : ne pas rester plus de cinq ans dans la même entreprise. Elle n'aimait pas s'enraciner dans une routine et aimait par dessus tous le changement.

Ce mode de vie possédait une bonne facette comme un côté sombre. Nathalie n'avait jamais réussi à ce casser et avait donc décider de se marier avec son travail. Cependant, il ne fallait pas croire qu'elle n'avait pas de vie sociale loin de là. Cette quinquagénaire passait son temps libre avec ses copines. Et justement elle devait les rejoindre à 20h pour aller manger dans un petite restau. Il lui restait deux heures à tous casser.

Elle délaissa ses chaussons panda pour ses talons aiguilles et rangea ses affaires. La pas si jeune femme lissa sa jupe, remit en ordre son chignon grisonnant et remit un coup de rouge à lèvre avant de se rendre dans le bureau du patron.

- Monsieur Martin, dit-elle en frappant à la porte, le rapport est terminé.

Elle n'eut pas de réponse, le silence total alors la secrétaire entreprit de rentrer. Il faisait obscure dans la pièce, les stores étaient abaissés. On ne voyait pas grand chose à part le visage endormi de son patron éclairé à la lumière d'une lampe. Il était à croquer dans cette position innocente. Nathalie s'approcha pour le contempler de plus près et s'accroupit en face de lui.

Monsieur Martin était un brun avec un visage digne d'un chef-œuvre de Michel Ange. Il fessait saliver tous ces employés féminins avec son attitude froide et sèche digne d'un cliché de romance. Il fallait l'admettre. Il avait le don de mouillé le petites culottes avec son regard de Jade.

Cependant, ce genre d'homme n'attirait pas Nathalie car leur attitude puissante et dominatrice reflétait une faiblesse profonde et il était hors de question de jouer les mécaniciens avec eux. Elle ne fessait pas dans la reconstruction, c'était pas son truc.

Néanmoins, il fallait admettre qu'elle éprouvait une petite attirance pour lui mais juste physique mais fallait pas rêver. Elle était beaucoup plus vielle que lui, elle aurait pu être sa mère. Monsieur Martin venait d'avoir tous juste trente ans. En parlant de mère son instinct maternelle se réveilla de sa congélation éternelle et la poussa à le couvrir avec un plaide traînant sur le divan. Toutefois, une idée plus lumineuse lui traversa l'esprit alors elle se débarrassa de ses affaires et entreprit de pousser le siège à roulettes près du canapé pour pousser son patron dessus. Au moins, il n'attrapera pas un mal de dos le lendemain.

Lorsqu'elle mit son plan à excursion, Nathalie se rendit compte que c'était plus facile dans sa tête. Elle devait maintenir le corps de son patron dans une certaine position afin de ne pas le réveiller. Dans quelle galère, elle s'était embarquée. Foutu instinct !

Le divan était à présent devant elle. Nathalie poussa doucement Monsieur Martin sur celui-ci mais son poids l'entraîna dans sa chute. Et merde ! Heureusement pour elle, il grogna juste. Elle saisit la couverture au sol puis se redressa mais un main l'en empêcha. Nathalie se retrouva plaquer sur le torse de son patron avec les joues en feu.

Non d'une pipe en bois ! Elle était dans de beaux draps !

- Nathalie... pouvez vous m'expliquer pourquoi vous étiez sur moi et qui plus est sur le divan, déclara t'il d'une voix rauque.

- C'est-à-dire que... Vous dormiez sur le bureau et je me suis dis que le divan serait plus confortable pour votre dos... répondit Nathalie en se redressant, et dans mon périple je me suis retrouvée sur vous. Je suis vraiment désolé.

- Vous auriez pu me réveiller.

- Je n'ai pas pensé sur le coup.

- Bon ce n'est pas grave, ça partait d'une bonne intention. Maintenant que je suis réveillé, je pense que je vais rentrer chez moi pour faire une vrai nuit de sommeil.

Toutefois, Monsieur Martin s'arrêta subitement dans son élan quelque chose dans sa région Sud s'était aussi levé. Putain de secrétaire sexy ! Dans ce position équivoque, elle lui renvoyait des images salaces qui devaient être classées dans un coin de son cerveau et sceller. Mais sa secrétaire au cheveux poivre et sel avait une fâcheuse tendance à le chauffer sans se rendre compte. Elle était pourtant plus vielle mais Nathalie n'avait pas perdu de sa superbe.

Monsieur Martin avait un faible pour sa secrétaire mais ce n'était pas que physique, il possédait des sentiment naissant pour elle. Sa bienveillante envers lui, l'avait touché plus ce qu'il le croyait. On pourrait dire que c'était son métier de se comporter de cette manière mais le jeune homme n'arrivait pas à ce convaincre avec cette idée. Malheureusement pour lui, son contrat de cinq ans s'achevait à la fin de la semaine. Ce fruit mure de la tentation allait s'en aller vers une autre entreprise.

- Monsieur, ça va ? Demanda Nathalie inquiète de la soudaine inaction.

Un idée complètement insensée et idiote traversa l'esprit du jeune homme. Et il tenta le tous pour le tous. Il se redressa comme une flèche et fondit sur sa bouche rouge. Nathalie gémit et son patron profita de sa bouche ouvert pour introduire sa langue. Il emprisonna son corps dans ses bras afin qu'elle ne s'échappa pas.

Nathalie était complètement sonnée mais elle reprit vite ses esprits quand une main vint chatouiller sa croupe. Ça suffit ! Elle ne pouvait pas laisser son patron sexy faire ce qui voulait d'elle. Il pouvait être beau et embrasser comme un dieu grecque, il ne pouvait pas pardonner cette écart de conduite. Elle le gifla violement.

- Je... je ne sais ce qui m'a pris, dit il en portant sa ma main au niveau de la douleur.

- Moi non plus... mais arrêtez ce n'est pas convenable. Répondit Nathalie d'un voix voilée de regret et de désir. Malgré elle avait apprécier ce contacte et désirait secrètement qu'il recommence. Je vais être en retard à mon rendez-vous alors ce qui c'est passé reste entre nous... J'aimerai qu'on fasse comme s'il n'était rien passé.

- Je comprends...

Sa secrétaire sortit de ses genoux puis se précipita maladroitement pour récupérer ses affaires et sortit aussi vite qu'un lapin de son bureau. Et ce fut à se moment, lorsque la porte claqua que Monsieur Martin comprit que le désir était partagé. Elle l'avait repoussé par pur réflexe professionnel.

Le jeune homme se leva comme un diable et courut à sa rencontre jusque dans l'ascenseur. Il rentra in extremis de dans la plaqua sauvage sur la paroi. Il l'embrassa avec plus d'ardeur que précédemment et caressa les courbes magnifiques de son corps. Nathalie ne put résister à cette nouvelle attaque, elle avait rendu les armes à l'instant où il avait franchi les portes de l'ascenseur.

Elle s'approcha à son cou lorsque Monsieur Martin décolla sa jambe du sol. La quinquagénaire put sentir la tension contenu dans le pantalon de son patron. Il existait son intimité. Le jeune homme entreprit de dévorer son cou et laissa une jolie marque sur son sein gauche.

Lorsque les portes s'ouvrit Monsieur Martin déposa délicatement Nathalie sur le sol puis ramassa ses affaires tombées et lui redonna. Il remit aussi en ordre la tenu de sa secrétaire et lui dit en lui volant un dernier baiser:

- A la fin de la semaine, vous ne serez plus mon employé et à ce moment-là j'irai plus loin, beaucoup plus loin.

Il la poussa hors de la boîte de ferraille et lui adressa un clin d'oeil tout en montrant son trésor, sa pince à cheveux. Les portes se fermèrent.

C'était un promesse des plus excitant que lui promettait son patron toutefois elle n'allait pas attendre la fin de la semaine pour reprendre ce qui lui appartenait.

Et Nathalie appuya sur le bouton monté.

FIN






P'tites histoires sortant d'un bazarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant