Chapitre 1 - L'étouffement.

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Petite note de l'auteur :

Bonjour à toutes et à tous ! 

Je me lance à partager ma première fiction, sur laquelle je travaille depuis plus de quatre ans. J'ai souvent réécrit ces chapitres-ci, je n'en étais jamais satisfaite, donc je prends toutes les critiques constructives :) Je vous laisse découvrir et j'espère que cela vous plaira ! N'hésitez pas à me laisser un petit message si jamais vous avez passé un bon moment. 

Je compte poster un chapitre par semaine, en partageant, à chaque fois, une musique d'ambiance sur laquelle j'ai écrit le chapitre :) 

A tout bientôt !

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     Sur la délicate main toute apprêtée de Katerina Llewellyn étincelait un diamant de la taille d'un oeuf qu'elle faisait rutiler sous les lumières dorées que projetaient les lustres. Le diamant se parait d'une multitude d'éclats qui semblaient captiver sa propriétaire, tant et si bien que son interlocutrice eût tôt fait d'arriver à la conclusion qu'elle ne l'intéressait pas.

« -Je vous ennuie, Katerina? » finit-elle par s'enquérir.

Un regard ennuyé la cueillit.

« -Pas vraiment, je commence juste à me demander ce que je fabrique ici et je réalise qu'il s'agit d'un traquenard ».

En face de Katerina, dans une pièce que l'on s'était évertué à rendre accueillante, il y avait Mrs Jenkins, psychothérapeute de sa profession. Piquée, Mrs Jenkins, malgré ses trente années de service dans l'hôpital s'empourpra jusqu'à ses lunettes qui, sembla-t-il à Katerina, devinrent elles-aussi écarlates.

« -Je...nous nous inquiétons simplement pour vous ».

« -Et vous avez tort » interrompit Katerina. « Par nous, je suppose que vous parlez de ma soeur...et vous? Mrs Jenkins, si j'avais voulu entamer une psychothérapie, je l'aurais fait. J'apprécierais que ma soeur et vous-même respectiez ce choix et ne tentiez plus de me piéger. Maintenant soyez claire, je vous prie. Peut-on discuter de ma soeur ou n'avez-vous vraiment rien à me dire? »

« -Katerina. Je ressens beaucoup de colère en vous ».

Cette fois, un sourire s'arracha du visagea de la jeune femme. Elle s'installa plus confortablement sur le petit fauteuil de velours rouge et fixa à nouveau son attention sur le solitaire éclatant qui ornait son annulaire gauche.

« -Mrs Jenkins, lorsque j'étais adolescente, j'ai réalisé une thérapie après le décès de mon frère. Toutes mes félicitations : vous en arrivez à la même conclusion que mon thérapeute d'alors ! »

« -Très bien, nous y voilà » jubila Mrs Jenkins en ne relevant pas les attaques de la jeune femme. « Le cancer de votre soeur a dû réveiller de mauvais souvenirs ».

« -Nul besoin d'être diplômée de Cambridge pour le savoir »

« -Vous êtes constamment sur la défensive ».

« -Et je suppose que vous analysez ma posture, mon ton cinglant et mon refus d'être coopérative dans ce traquenard comme le résultat d'un traumatisme lié à mon enfance? »

« -Katerina, j'essaye juste de discuter avec vous. Je suis inquiète ».

« -Et j'aimerais bien savoir pourquoi ! J'ai un poste chez Vivienne Westwood, beaucoup tueraient pour l'avoir. Je suis en bonne santé. Et je vais me marier. Mrs Jenkins, vous vous occupez de suivre des patients malades, si vous éprouvez de l'inquiétude à mon égard, je me demande comment vous pouvez dormir en pensant à tout vos autres patients ».

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⏰ Last updated: Aug 12, 2018 ⏰

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