chapitre10

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J'avais parlé à Danielle, de mon rêve,de mon inquiétude et de mon conseil. Elle m'avait promis qu'elle ne toucherait pas à l'alcool ni à la vodka. De toute façon elle n'avait jamais bu d'alcool. Mais le simple fait de savoir que ce salaud l'accompagnerait m'angoissais. Ce garçon était capable de tout, et son physique parfait pouvait changer la conscience de Danielle. C'était une fille beaucoup trop convainquante. L'on pouvait vite la manipuler. C'est ce que Gabriel allait faire avant de la jetée comme une vulgaire chaussette.

J'étais sur le chemin du retour quand j'apercus Gabriel dans sa voiture. Merde! Je me suis mise à accélérer mes pas. Mais je me suis souvenu que je devais le parler. Je me retournai et levai ma main pour le faire un signe. Il s'arrêta et je me dépêchai de monter dans sa caisse.

-  alors je te manque déjà? Dit-il.

- très drôle! Dis je avec sarcasme. Bon je vais être directe, je ne suis pas monté pour que tu me dépose chez moi, ni pour écouter tes idioties.

Il leva son sourcils droit et se mit à rire. Le mec, il se fou de ma gueule?

- je peux savoir ce qui te faire rire?

- toi! C'est toi qui me fait marrer! Mais vad y, continue ton discours.

- je veux te demander une faveur. Je sais que tu as rendez-vous avec une fille dans quelques heures. Cette fille est ma meilleure amie,elle est encore vierge. Donc n'essaye même pas de la toucher, t'as compris.

- c'est un ordre? Je suis pas ton employé donc évite de faire la bourge avec moi. Ton amie, tout dépendra d'elle, moi je la veux dans mon lit, si elle est assez consciente elle sauras dire non.

- elle est consciente, mais je sais que toi non. Tu sais pourquoi tu vis comme ça? Parce que tu as peur !

- moi ! Peur?

- ouï. T'as peur de tomber amoureux.

Il y eu un silence, il conduisait toujours tout en regardant devant lui. Il contracta sa mâchoire et serra son point contre le volant.

- et qu'est qui te faire dire ça?

- ton comportement, ta manière d'agir et de parler. Je te demande juste si tu veux pas faire les choses à la bien avec elle dit le lui clairement, mais ne l'utilise pas en tant que vide couilles, ce n'est pas une pute.

- si tu veux que je la laisse tranquille, je veux quelque chose à la place. Je vais pas aller voir ton amie mais à la place tu vas me tenir compagnie chez moi. C'est à toi de voir.

J'eus un déclic. Moi toute seule avec lui? Non ! Non!

- pourquoi je dois servir d'anti ennuis?

- mon père et ton père sont partis en voyage d'affaires,donc la villa est vide et je déteste rester tout seul ,donc tu vas me tenir compagnie. C'est à toi de voir.

Est-ce que je devais accepter? Franchement ça ne me disais pas. Même si je savais qu'il ne me feras rien.

- ok! J'accepte mais que veut tu que je dise à ma mère?

- dit lui que tu dort chez une de tes copines.

Ce garçon me faisait viré au mal.

- tu vas pas me dire que t'as jamais mentis ? Dit-il en voyant ma gêne.

- ah! Excuse moi tout le monde n'a pas l'habitude comme toi! Salaud!

...

J'étais à table avec Gabriel, on dînait ensemble. On ne s'adressaient même pas la parole. La villa était magnifique, elle n'était pas si grande mais était simple et raffinée. J'avais laissé un message à ma mère disant que je dormais chez un ami. Je n'allais pas mentir à ma confidente. Mais disons que le mot " ami" ne convenait pas vraiment à Gabriel. Il posa enfin ces  iris vers les miennes. Un jeu de regard s'installa entre nous. Il voulait jouer? On allaient jouer. Je ne baisserai pas mes yeux la première.

Il se leva en continuant de me fixer et s'approcha de moi. Il s'accroupit à ma hauteur et me fixa droit dans les yeux. Mais je continuais à le mater.

-J'adore quand tu me regarde comme ça babe. Fit-il sensuellement.

Je baissai mes yeux. J'étais gêner. Je me sentais coupable.  Danielle devais sûrement être entrain de l'attendre comme une conne et moi j'étais avec ce salaud. Mais je faisais tout ça pour son bien.
Je me levai de ma chaise, il se redressa instantanément.

- indique moi la salle de bain, je veux prendre une douche, demandai-je.

J'avais fini ma douche, j'étais au salon regardant une série que j'aimais souvent regarder. Le téléphone de Gabriel sonna. Je le prit et montai les escaliers en toute vitesse,pour rejoindre sa chambre et lui remettre son téléphone.
Arrivée au seuil de la porte, je m'arrêtais.

En effet,je n'avais jamais pénétré la chambre d'un garçon à part celle de mon petit frère. J'inspirai avant d'entré, mais je me figeai instantanément, il venait de sortir de la salle de bain , il avait une serviette autour de sa taille. L'eau coulait sur son torse parfait sculpté, ses abdos étaient bien déssinés et ses cheveux mouillés le rendait juste irrésistible. Il était de putain sexy. Je ne faisait que le regarder, j'étais ébloui par tant de perfection. Il semblait me parler, mais je n' écoutais rien ,je le reluquais. J'avais envie de toucher son torse avec mes doigts pour me persuadée que s'était réel. Il me secoua tout d'un coup. Je repris mes esprits.

- ton téléphone...av... avait sonné... J'étais venu te le remettre. Dis-je en regardant le sol.

Merde ! J'étais toute rouge, gênée et j'avais chaud. Ces mains douces étaient posées sur mes épaules. En plus j'étais dans l'un de ses t-shirts qui m'arrivais juste en bas des fesses. Je n'étais clairement pas à l'aise. Il l'avais remarqué. Il recula prit son téléphone et alla dans le couloir pour décrocher.

Je soufflai de soulagement. Je commençais à déstresser. Ça chambre était immense , il y avait des posters de basketteurs , je devenai alors qu'il était fan de basket. Je me dirigeai vers son lit et sautai dessus.

Je voulus enfin fermer mes yeux. Quand je sentis quelqu'un sauté sur le lit. Il se retrouva au dessus de moi. Ses bras étaient placé autour de moi ainsi que ses jambes. Il me regardais intensément. Son visage était trop près du mien. Beaucoup trop. J'étais complètement paniqué. Ses lèvres, ses cheveux mouillés,son visage,son torse ,tout chez lui me rendait paniquée. Il rapprocha ses lèvres de mes oreilles.

- pourquoi tu ne me supportes pas?je ne t'attires pas? Rétorqua t-il.

À suivre...

une Warrior Où les histoires vivent. Découvrez maintenant