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Au tout début, la terre avait tremblée. Une simple secousse, anodine et presque imperceptible . La suivante entraîna quelques accident mineurs autour du globe : quelques crayons tombèrent en Argentine, l'eau d'un verre se troubla en Islande, un ourson en peluche rejoignit le sol en Malaisie. Personne n'y fit vraiment attention, après tout c'était des choses qui arrivaient quotidiennement, il n'y avait aucune raison de s'alarmer pour si peu.

Mais l'humanité eu bien tort d'ignorer les premiers signes.

Lorsque les spasmes de la terre se firent plus présents, plus violents, les hommes commencèrent à en parler. Les journaux papiers et télévisés aussi bien que les réseaux sociaux relayèrent l'information. Pendant les premiers  mois aucune mesure ne fut réellement prise, bien sûr on envoya des équipes de secours afin d'aider les zones les plus touchés. Les habituels discours portant sur la solidarité, l'espoir et  la patience refirent surface dans  une tentative de rassurer les populations sur les évènements. Cependant les secousses ne s'arrêtèrent pas et leur puissance grandissait à chaque nouvelle vague. Des raz de marée submergèrent toutes les côtes exposées, des millions d'hommes s'enfuirent dans la précipitation. Certaines zones virent la sécheresse et le désert s'étendre jusqu'à elles pour finalement les engloutir, les cultures se mirent a pourrir quand  les fleuves sortirent de leur lit sous l'effet des pluies torrentielles qui duraient des jours entiers. Les scientifiques se penchèrent sur la question mais leurs appareils demeuraient obstinément muets, affichant des données beaucoup trop normales pour correspondre à la situation, progressivement on assista à la naissance d'une vague d'incompréhension et de crainte au sein même de la communauté scientifique. Et puis on remarqua que les communications par ondes ne se montraient plus aussi efficaces, les appels coupaient, les messages n'étaient pas reçu la plupart du temps, interncessa de fonctionner tout simplement. Les hommes s'agitèrent ne supportant pas qu'on leur retire ce qui occupaient leur esprit, mais là aussi les recherches quant aux raisons de ces événements n'aboutissaient sur rien. Enfin, arriva le moment où les communications cessèrent totalement d'être retransmises laissant les hommes avec l'horrible, et lourde de conséquences, sensation d'être seul au monde.

Il n'y avait toujours pas de réponses aux questions des hommes et une inquietude sourde s'insinua dans leur cœur, enveloppant leur sens critique et leur empathie dans un brouillard sombre et glacé. L'humanité en chacun de ces êtres reflua face à la crainte de ne pouvoir contrôler les éléments dans lesquels ils vivaient depuis des millénaires. Dire que les hommes avaient peur était un euphémisme. Les hommes étaient terrorisés.



[voici le prologue de ma nouvelle histoire, je ne sais pas si il y a encore des gens qui me lisent vu l'irrégularité de mes post dkfjsdfb, enfin bref j'espère que le début est satisfaisant j'ai mis beauuuucoup moins de temps à l'écrire que le reste de l'histoire. Le post des chapitres sera irrégulier mais j'essaierai de finir et de poster toute l'histoire. merci de votre attention, luv - Epsilon]



achille et olympeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant