Parallal

L'art de l'enlevement

Irina marche pour regagner son « chez elle ». N'ayant pas assez d'argent pour acheter un appartement, elle loge dans un vieux immeuble abandonné. De sa main gauche elle sert son collier, à ce qu'il parait celui ci ne l'as jamais quittée et appartenais à sa mère. La faible lumière des lampadaires éclairent son chemin, il n'y a presque pas de bruit. Une rue calme c'est bizarre quand même, il n'y a pas un chat. Enfin si il y a un chat qui fixe Irina de ses yeux verts tranchés par la pupille verticale si particulière des chats. Une bourrasque de vent, et la jupe d'Irina se souleva faisant siffler les vieux pervers en recherche d'un vide couille. Elle s'arrêta, et se tourna pour faire face aux deux hommes d'âge mur. Ces yeux s'éclairèrent d'une lueur foudroyante et d'une voix froide elle dit:
" -Vous feriez mieux d'arrêter de siffler avant de vous prendre mon poing dans la figure.
-Oh mais c'est qu'elle en a dans le ventre la petite, répondit l'un des deux hommes. "
Ils avancèrent vers la jeune fille, un avait déjà une main dans son bas. Elle réfléchissait à comment s'en sortir. Son regard se pressait d'observer ce qui l'entourait. Elle n'eut pas le temps de réfléchir comme elle le souhaitait que l'un des deux hommes plaqua Irina contre le mur de la ruelle. Elle se sentait écrasée sous le poids de l'homme qui faisait balader ses mains sales sur le corps de la jeune fille, il sifflait fier de ce qu'il trouvait sous le pull de la jeune fille. L'autre était au téléphone, d'après ce que la jeune fille entendit, il communiquait les coordonnées de l'endroit à quelqu'un.

L'homme qui plaquait la blonde contre le mur c'était écarté afin de pouvoir enlever le haut de la jeune fille, il recommença à toucher les petits seins de l'adolescente qui commençait à pleurer sans faire aucun bruit. Elle tenta de se débattre.

Personne ne se souciait du fait qu'à tout moment les flics pourrait débarquer. Une voiture de couleur noire arriva dans la rue et s'arrêta à la hauteur des 3 personnes, et un homme d'une trentaine d'année en sortait. Il avait des cheveux noirs plaqués sur son crâne avec du gel, beaucoup de gel... Il avait un tatouage en forme de dragon qui recouvrait son avant bras droit, et surement tout son bras au passage. Il s'approcha d'Irina, un bras caché derrière son dos. Puis il prit les cheveux de l'ado en main et l'obligea à s'approcher de lui, puis il plaça un mouchoir enduit d'un produit qui sentait fort, vous savez ce produit qu'on utilise dans les films. Elle se débâtit du mieux qu'elle pouvait, mais le produit l'endormait. Elle sombrait dans un sommeil. Elle fermait les yeux doucement, le monde devenait trouble.

Il la lança sur la banquette arrière de la voiture, il n'avait aucune délicatesse dans ses mouvements, mais il avait fait attention. Il ne voulait pas que son patron le renvoie, juste pour une égratignure. Il ferma la portière arrière en claquant la porte. Il se foutait pas mal de réveiller les autres, puis il se retourna vers les deux hommes. Le bruit d'une claque se fit entendre, le bruit se répétât une seconde fois.
« -Vous n'êtes que de sombres crétins. Je vous avais simplement demandé de la retenir en lui parlant, dit-il d'une voix emplit de colère, je ne vous ai en aucun cas demander de la toucher.
- pardon monsieur, c'était trop tentant, répondît l'un des deux hommes.
- mais dans ce cas là allez vous videz vers une prostitué et pas sur une gamine de 13 ans. »

L'homme au gel ouvrit sa portière et s'engouffra dans la berline noire, en claquant la porte. La fenêtre descendit et l'homme cracha aux deux autres:
« -votre nom parviendra aux oreilles du patrons, c'est la dernière fois qu'on vous demandera un truc. »
La fenêtre de la voiture remonte, ne laissant pas le temps aux deux autres hommes de répliquer. Le moteur de la berline retentit, il faisait vrombir son moteur, puis partit à toute vitesse dans les ruelles de ce quartier désert. Il jeta un coup d'oeil au GPS intégré dans la voiture, et pris la direction qui l'intéressait.