Générique.

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Jeudi soir, seul l'écran de la télévision éclaire la pièce et la remplis du son de ce film américain.
La chaîne nationale passes comme à son habitude un film vu et revu, comme si c'était le seul qu'elle avait à disposition tout les soirs.
Sur le canapé, aucun de nous deux n'est attentif. L'un se laisses aller doucement son sommeil, l'autre réfléchit et n'a qu'une seule idée en tête. Cela n'empêche pas nos corps de se frôler sous le plaid qui recouvres nos jambes. La joue appuyée sur son épaule, je regarde le film se finir comme je l'avais prévu.
Les noms des acteurs apparaissent à l'écran et mon amour s'agite en se réveillant de sa sieste. Je le regarde depuis son épaule reprendre conscience de la scène. Il perçoit mon regard quand il délie sa main de la mienne sous la couverture pour remettre ses cheveux. La laissant seule sur sa cuisse, ne trouvant ainsi d'autres occupations à le caresser d'une façon lente. Mes yeux toujours rivés sur son visage, tendrement je varie la trajectoire de mes caresses pour l'intérieur de cette cuisse, puis pour cet entrejambe. Ne se préoccupant pas de mon geste doux, c'est lorsque la couverture glisses que j'introduis ma main dans ce bas de pyjama. Il remarque maintenant que je ne suis pas juste en train de le caresser et décide de recroiser mon regard. J'en profite alors pour toucher discrètement son sexe qui gonfle à son tour, bien qu'émergent de son sommeil il finit par comprendre que ce film ne m'a pas donné l'envie de dormir. Son attention est toujours portée sur moi quand j'empoigne alors fermement son membre. Sans rien faire, je laisse ainsi mes yeux se poser sur ses douces lèvres qui me donnent tant envie. En une demie seconde ces dernières sont jointes aux miennes et je me retrouve à califourchon sur ses genoux. Lent, sensuel et tentant, à fougueux, sauvage et excitant, ce fut comment nos baisers changèrent d'allure.
L'écran lumineux derrière mon dos annonce le prochain programme, sa parole est coupée par mon amant appuyant rapidement sur la télécommande et éteignant la télévision. Désormais, seul nos bruits règnent dans la pièce. Il poses ses mains sur mes hanches et tire sur le haut de mon pyjama. Mes mains sont elles, posées sur son cou et sa joue, le rythme est intense et bestial. Je me laisse déshabiller par ses mains et m'égares un instant dans les pensées qui m'occupent, celles de brûler ces étapes à l'eau de roses et de lui faire l'amour sans plus attendre. Je descends de ses genoux et atteint le sol, pour tirer ce bas qui m'empêche d'atteindre mon but.
Je prends soin d'embrasser sa cuisse et son bas ventre, en y laissant glisser ma langue quelque fois. Sans y attarder plus de temps je reprend ma position initiale. La patience s'efface de nos esprits, il me pousse sur le canapé et prend les commandes. Je tire son corps au dessus du miens, et rapproche ses lèvres. Il n'est pas du même avis et me mets sur le ventre avant de venir embrasser ma nuque, en continuant de glisser sa main dans le creux de ma chute de rein. Ses doigts tirent doucement ma culotte vers lui, puis la lâchent vulgairement sur le côté. Il sers mes hanches entre ses mains pour les faire remonter aux siennes.
Mon bas ventre brule de désir, nos sexes se frôlent très légèrement et je n'ai qu'une envie.
Il embrasses encore une fois ma nuque avant de jouer avec son sexe et le mien, en poussant notre désir de l'autre à son apogée, il me pénètre. Notre excitation est toujours en montée, et cela se ressens dans ses mouvements, de plus en plus durs et sauvages.
On pourrait croire qu'il n'y a pas d'amour dans ces gestes brusques, mais nos gémissements acquiescent que ce n'est pas que du sexe.
Tout l'appartement est remplis de nos voix, s'exprimant par de cours sons ou mots, laissant place parfois, seulement à nos respirations.
Mes ongles poignardent ce coussin, les siens poignardent mes hanches. Nous nous donnons l'un à l'autre aussi sauvagement que possible. J'aimerai avoir à payer des dettes envers lui, et que celles-ci soient toutes à régler en nature dans un délai imposé que je dépasserai, afin qu'il me prenne de cette manière.
Le mouvement de nos corps ralentis en s'intensifiant, nos voix suivent le rythme de ses coups de reins.
Une faible lumière ère dans le salon, indistinguable par mes yeux fermés.
L'atmosphère change lentement puis d'un coup.
Nos cris se calment et laissent place à une petite période de paix.
Je ne peux cesser de l'embrasser et de lui dire mon amour, et cet excellent round me rend encore plus désirante du deuxième.

Elle

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 19, 2018 ⏰

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