Un diable m'a sauvé

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Au repas du soir l'ancien m'a invité à sa table, mon compagnon de cellule était malade et était donc à l'infirmerie. L'ancien a commencé par se présenter comme se prénommant Karl, puis il m'a raconté son histoire :

"Je vais être clair, je ne veux pas que tu me coupe pendant que je t'explique mon histoire. J'ai 69 ans et il y a déjà 46 ans que je suis ici, à l'âge de 23 ans j'ai pété les plombs quand j'ai trouvé ma femme et mon frère en train de baiser, j'ai d'abord eu de la tristesse puis la rage est montée et j'ai sorti mon fusil de chasse. Dis toi mon p'tit gars que je la connaissait depuis l'âge de 5 ans et 9 mois et nous avons eu le coup de foudre quand j'avais l'âge de 11 ans et demi, marié à 16 ans parce que nous avons fait une demande d'émancipation, bref c'était le bonheur enfin c'est ce que je pensais puisqu'elle baisait avec mon frangin. Quand je les ai surpris mon frère avait peur et ma femme me poussait à bout en me disant que j'avais jamais eu de couilles et que je n'aurais jamais le courage d'appuyé sur la détente, alors j'ai séquestré mon frère et ma femme dans la cave et j'ai téléphoné à mes parents ainsi qu'à ceux de ma femme pour leur expliqué ce que j'avais vu, mais ils le savaient déjà et cachaient leur ébats depuis un moment déjà, j'ai invité mes parents et ceux de ma femme pour discuté de ça, quand ils sont arrivés j'ai servi le café avec des somnifères et quand ils se sont endormi j'ai traîné ces traîtres dans la cave. P'tite réunion de famille dans la cave attaché à leur chaise avec la tête maintenue pour qu'ils soient obligé de se regarder les uns les autres, j'ai alors tranché très légèrement la jugulaire de chacun d'entre eux pour qu'ils se voient tous mourir les uns les autres, pendant ce temps là moi j'étais au milieu du cercle, fier de mon oeuvre. Ma femme est décédée en premier et j'ai ensuite tranché sa tête et lui ai fourré ma queue dans sa bouche jusque dans la gorge devant tout ce p'tit monde, après avoir pris mon pied avec la tête de ma femme, il ne restait plus que son père et sa mère très faibles, j'ai commencé à jouer au football avec sa tête et sa mère est morte, puis quand j'ai donné un coup de pied dans la tête pour qu'elle aille droit dans la gueule de con de son père, il est mort à son tour. Je suis ensuite allé me rendre à la police en expliquant tout ça et je me suis retrouvé ici pour y finir mes jours. Je le dis encore aujourd'hui, ci c'était à refaire je le referais sans hésiter. Voilà pourquoi je suis respecté ici, je suis le plus vieux et sans doute le plus fou, j'ai vu tous ces p'tits branleurs arriver ici."

J'avais été sauvé par quelqu'un qui était respecté par la crainte mais au moins j'étais protégé. L'heure du repas était fini et j'ai regagné ma cellule dans laquelle mon compagnon dormait déjà.

Déscente aux enfersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant