Missing Volunteers ( En Pause )

Chapitre 6 partie 1

Deux jours plus tard.

Nous étions mercredi après-midi et je venais de survivre à ma troisième journée de cours.

Je me trouvai actuellement dans des vestiaires en compagnie des autres filles qui ont choisi également l'athlétisme.

Maddy se trouvait parmi elles.

Toutes les deux nous nous étions beaucoup rapprochées malgré nos différences.

J'ai vu en elle une personne aimante, pétillante et pleine de vie. Elle est une personne d'une extrême gentillesse et d'une loyauté sans faille.

Malheureusement, beaucoup de personnes ne voyaient pas sa personnalité, mais plutôt ses atouts physiques et sa popularité.

« Tu vois, si j'ai choisi l'athlétisme, c'est pour progresser mon cardio. J'ai fumé pendant une période pour faire ma rebelle. Une belle connerie. Je sentais mauvais et j'étais essoufflée dès que je courais. Je me suis reprise en main maintenant et je réussis mieux les entraînements. », me raconta ma nouvelle amie.

Ce qui est bien avec Maddy c'est qu'elle parle pour deux. Il me suffit d'hocher la tête et de placer quelques phrases pour que cela lui convienne.

« D'ailleurs, tu fais quoi cet après-midi ? Les sélections ne sont que vendredi alors j'ai du temps libre. Ça te dirait qu'on aille au centre commercial toutes les deux ?

- C'est gentil Mad, seulement je comptais aller à la boxe, mais demain je suis libre.

- Pas de problème, on reporte à demain. Passe une bonne journée. »

Sur ces mots, elle partit en faisant virevolter ces cheveux blonds impeccablement lissés.

Cette fille était d'une beauté à couper le souffle. Je comprenais pourquoi elle avait autant de prétendants.

Peu de temps après je sortis à mon tour. J'arrivai rapidement devant notre maison et pris mes affaires de boxe. Il me semblait qu'Elias était avec ses nouveaux amis au terrain de basket près d'un parc. Je n'y avais encore jamais mis les pieds.
Je ne savais même pas comment m'y rendre alors que j'avais promis à Elias de venir le voir jouer. Je devrai donc m'en remettre à mon instinct et laisser la chance m'indiquer la route.

Depuis le soir où nous avions dormi ensemble, nous nous étions énormément rapprochés. Pas amoureusement, mais de façon amicale voire plutôt même fraternelle. J'ai été fille unique alors que j'avais toujours rêvé d'avoir un grand frère. Maintenant, même si nous n'avions aucun sang en commun, je le considérais comme un membre de ma famille. Nous nous comprenions facilement.
Je n'ai pas reparlé avec lui de cette nuit passée à ces côtés et je n'en ressentais pas le besoin. J'avais eu un moment de faiblesse et lui aussi. Ça peut arriver.

Mes écouteurs dans les oreilles, je marchai la tête dans les nuages. Il me fallut près de trois minutes pour remarquer que j'avais dépassé la salle de 500 mètres. Je fis rapidement demi-tour et entrai à l'intérieur.

Tout était comme la dernière fois. Les seules différences étaient bien évidemment la musique et les personnes.

Je cherchai du regard les vestiaires. Finalement, je repérai deux portes tout au fond de la pièce, derrière la multitude de sacs de frappe.

Je m'y engouffrai, pressée de me défouler.

Les vestiaires dans lesquels je me trouvais étaient spacieux et sombres. Un pan de mur accueillait de nombreux casiers et tout autour de la pièce, des bancs étaient disposés pour nous permettre de nous changer.