Un Sorcier et un Fantôme

Chapitre 1 : Une nouvelle enquête

Une pièce remplit de corps chauds et frissonnants, sentant le sexe. Les gémissements résonnaient dans la chambre. La semence s'étalait sur le sol et les draps. La sueur dégoulinait le long des chairs. Le plaisir des peaux, qui s'enlaçaient, était la principal convoitise charnel de la salle. Les âmes bestiales se regroupaient sur un lit avec beaucoup d'avidité. Un seul homme dominait les autres corps entrelacés.

Ses cheveux noirs aux reflets bleutés longeaient le long de son dos musclé, sur sa belle peau mielleuse. Ses yeux aussi bleus clairs qu'un ciel du matin, illuminés la pièce sombre. Sa voix roque grognant de plaisirs surpassait les geignements de ses soumis, hommes et femmes enroulés dans des draps rouges à peine visible dans l'obscurité. Sa mâchoire fine ainsi que son abdomen athlétique se contractaient à chaque mouvement de bassin contre de la chair frétillante. Ses boucles d'oreilles dorées claquèrent sur son cou sensuel. Les bijoux sur son corps nu frôlèrent sa peau dégoulinante d'humidité. Ses mains touchèrent de nombreux corps tremblotant. La chaleur de la chambre engendrait de la buée sur les fenêtres, recouvertes de drapés rouges flamboyants. Derrière tous ces bruits de jouissance, un fin bruit de pas à l'extérieur se rapprochant de plus en plus fort, se faisait entendre. On distinguait à peine le bruit que faisait cet intrus dans le bâtiment. Les occupants de la chambre s'étendaient tous sur les draps confus de tous ces ébats sexuels qu'ils subissaient, sans entendre les bruits provenant de l'extérieur. Personne ne fit attention à l'inconnue qui se rapprochait vite de la pièce principale du premier étage, la chambre à coucher.

Soudain la porte féroce en bois noirâtre s'ouvrit violemment, claquant contre le mur blanc immaculé. La lumière provenant de l'entrée les éblouit tous et les sortie de suite de leurs songes. Ils revinrent tous à la raison et regardèrent leur dominant, l'homme aux longs cheveux noirs, attendant une réaction de sa part. Ce même homme qui regardait avec fureur l'homme transpirant de sueur à l'entrée, après avoir couru une longue distance. Il n'aimait surtout pas être dérangé durant ses moments de plaisirs et de satisfactions. Son regard bleuté devint plus intense, sa mâchoire se contractaient, impatient que l'homme au seuil de la porte dise ce qu'il a à dire et qu'il s'en aille pour de bon. L'homme féroce aux séduisant cheveux était insatisfait et frustré que tout se soit arrêté brusquement à cause de cet importun.

- MONSIEUR!! UN HOMME A ÉTÉ TUÉ ! cria l'intrus à bout de souffle, se tenant maladroitement au mur pour reprendre sa respiration

C'était un jeune homme châtain assez frêle et petit qui avait à peine la vingtaine, dans une combinaison noir recouverte d'une armure violacé faisant référence à son statut de chevalier. Il faisait partie de ceux qui s'occupe de contrôler la sécurité des peuples en l'honneur du roi du pays. Il maintenait la tranquillité et l'ordre dans les villages du royaume.

- Un homme meurt pile durant mon jour de congé ?! grogna l'homme aux cheveux noirs

- NOUS AVONS BESOIN DE VOUS BAAL !

Le dominant de la pièce, qui se prénommait Baal, se leva et laissa ses conquêtes de la journée seuls dans les draps. Il s'avança nus, avec quelques bijoux sur son corps ferme, jusqu'au jeune homme châtain, qui avait une tête de moi que lui. Il le regarda de haut en bas avec ses épais sourcils froncés. Le chevalier devint tout de suite rouge et embarrassé par l'aura pesante de l'homme devant lui. L'homme à l'armure violette laissa tomber son regard le long du corps désireux et humides de Baal jusqu'à entrevoir les courbes de son entre jambes bien fournis. Le chevalier eut un gloussement et tourna soudainement ses yeux sur le côté. Le mâle dominant de la pièce avec ses longs cheveux noirs posa sa main contre le mur, juste au dessus de la chevelure courte du plus jeune, et le regarda de haut avec un regard insistant afin de le mettre mal a l'aise. Il ne comptait pas être gentil avec le perturbateur qui venait de gâcher son moment de jouissance.