Chapitre onze

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Hermione se déplaça légèrement et cueillit ses couvertures. "Sur quoi?" Demanda-t-elle doucement. Elle avait l'impression horrible qu'elle savait trop bien ce qu'il allait dire.

Posant sa tête sur la sienne pendant un moment, il rassembla ses pensées, essayant de trouver les mots justes. Après quelques instants, il leva la tête et se tourna légèrement pour la regarder.

Hermione continua de regarder les couvertures de coton bleu pâle, un air effrayé sur son visage pâle.

"Amour" commença-t-il. "Je veux être honnête avec toi et j'espère que tu seras avec moi. Je ... j'espère que tu me pardonneras si je dis quelque chose de mal. Je ne suis pas très bon avec les mots, Mione."

Elle hocha la tête, regardant toujours ses couvertures.

"Tu te souviens de tout ce qui s'est passé la nuit dernière? Tout ?"

Elle acquiesça à nouveau.

"Tu te souviens que tu m'as donné la permission de... regarder?"

Hermione ferma les yeux de honte. "Oui," murmura-t-elle.

"Alors tu sais que j'ai vu. J'ai vu comment tu te vois. J'ai vu ce qui s'est passé avec ce bâtard. J'ai vu ... tout."

Elle se retourna, détournant la tête, regardant plutôt la porte de sa chambre et le couloir dehors, les yeux remplis de larmes de honte.

"Mione?"

"Oui," murmura-t-elle encore, incapable de prononcer plus que ce seul mot. Elle ne pouvait pas supporter de regarder et de voir la pitié qui devait sûrement être dans ses yeux.

Tout sauf ça , pensa-t-elle.

Il soupira, souhaitant qu'elle le regarde, mais continua néanmoins.

"L'amour, ce qui s'est passé hier n'était pas de ta faute. Ce salaud a été envoyé pour t'espionner et essayer de te piéger pour que le lâche qui l'engage puisse prendre une place dans ton équipe. Tu ne fais rien pour mériter ça. toi pour ça? "

Clignant des yeux furieusement, elle secoua la tête - elle n'accepta pas ce qu'il disait.

"Mione, tu dois me croire! C'est vrai! Même Signore Martinelli ne te blâme pas! Il était ici hier soir, et encore ce matin parce qu'il est inquiet pour toi. Les Aurors ont essayé de trouver des informations sur cet Emilio Rossi, et tout ce qu'ils ont pu trouver jusqu'ici, c'est qu'il est l'un des meilleurs «négociateurs» de l'entreprise. S'il vous plaît, mon cœur, ne vous en prenez pas.

Hermione se contenta de secouer la tête, sans rien dire et continua de regarder la porte. Elle pouvait entendre Sirius se déplacer à côté d'elle.

"Chérie, s'il te plait, ne le laisse pas te faire des reproches. Tu n'as rien fait de mal. Tu as rencontré un homme apparemment gentil et beau qui a proposé de t'emmener dans une galerie, puis au café et au déjeuner. arrière-pensée, ou qu'il était prêt à tout pour y parvenir. " Sirius s'arrêta un moment.

"Et si rien d'autre, alors au moins il n'a pas profité de vous plus qu'il ne l'a déjà fait. S'il avait essayé de vous séduire, je pense honnêtement que je l'aurais tué." Il grogna. "

La pièce se tut un moment avant qu'Hermione ne parle.

"Je pense que c'est l'une des choses dont j'ai le plus honte", dit-elle doucement. "Pas le fait qu'il était prêt à faire l'amour pour me faire confiance, mais parce que je ... je pense que je l'aurais laissé faire s'il avait essayé."

Sirius était stupéfait. De toutes les choses qu'il s'attendait à entendre, ce n'était certainement pas l'une d'entre elles. Doucement, il prit son menton dans sa main droite et tourna lentement la tête vers lui. Sa poitrine se resserra lorsqu'il vit les larmes remplir ses yeux marrons,

Si vous pouviez voir ce que je vois de MinnimoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant