Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 4: Départ inattendu (1)

- Dit Armin, tu penses qu'il est possible d'être immortel?

Armin s'étouffe dans son gâteau.

- Mais Eren, qu'est-ce que tu racontes? C'est ta blessure à la tête qui te fait délirer.

- Non, je me demandais...

Je repensais à la peinture que j'ai vu dans le placard. Elle me prend l'esprit, entre Livai qui a les yeux rouges lumineux et un tableau du 19e siècle les représentant.

- Tu sais, tu manques à Sasha?

- Pourquoi donc?

- Tu étais le seul à accepter de lui donner de la nourriture en rab.

- Ha ha! Je suis le plus gentil de vous tous.

- Bref, voici tes cours!

Il sortit des feuilles photocopiées. Je les pris et le remerciai.

- Qu'est-ce que je ferais sans toi!?

Il souris, touché par ma remarque.

- Quand reviens-tu?

- Quand je me sentirais mieux. C'est surtout ma côte qui me fait mal.

- Et ta blessure au front, il ne t'ont pas mis un pansement?!

- Non... Pas encore. M. Ackerman va bientôt m'en mettre un.

- Quoi?! C'est un Ackerman qui te soigne!?

Il m'attrape les épaules, l'air effaré.

- Heu...oui... Tu sais, M. Ackerman est médecin. Il n'y a aucun problème...

Il me lance un regard souspicieux.

- Ne t'inquiète pas. Je vais bien. Je promet de revenir aussi vite que possible.

Quelqu'un frappe à la porte. Petra apparut avec un autre plateau.

- Madame m'a demandé de vous apporter d'autre gâteau.

Elle les pose sur le chevet de mon lit, à côté d'où Armin est assis.

Il la regarde un instant et lui sourit.

Je prend un petit gâteau à la fraise et remercie Petra.

Quand elle s'apprêtait à partir. Armin se lève et va lui parler à voix basse. Erreur car j'entendais toute leur conversation.

- Comment va Erwin?

- Il va bien, il est parti en Italie avec son clan. Il reviendra rapidement.

- Et tu sais s'il est accompagné?

- Oui, un loup garou qui s'appelle Erd où quelque chose comme ça. Je ne le connais pas. Il faut dire que je ne sors pas beaucoup du manoir.

- Tu ne devrais pas travailler chez eux.

- Je sais que cela pourrait être dangereux avec des personnes de leur espèce mais ils sont très gentils. Il ne sont pas comme le frère de Mme. Ackerman.

- Un malade ce gars...

- Je dois y retourner. Je suis contente de t'avoir revu Armin.

Il ferme alors que je faisais signe d'être sur mon portable alors que je n'avais pas perdu une miette de la conversation. Je suis sûr d'une chose. C'est que les choses que je vais sûrement voir à l'avenir ne seront pas humaines.