OS (+18) - Si tu veux la paix, prépare la guerre [Todo-Baku]

OS

Ceci est un One Shot entre Shoto et Katsuki. J'espère que ça vous plaira :)

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Shoto ouvrit un œil. Quand il se réveillait, il n'avait toujours qu'un seul œil qui voulait bien s'ouvrir, le deuxième décidant pour 2 de rester dans le noir afin de continuer à dormir. Mais cette fois, il ouvrit rapidement le deuxième. Car ce qu'il vit dans la lueur du matin finit de le réveiller instantanément. Les rayons du soleil passaient à travers les rideaux mal fermés et venaient éclairer son lit.

Shoto ne bougeait plus. Ses yeux fixaient le corps allongé à côté du sien. Ce corps dont la respiration lente d'un esprit endormi était rythmée de manière douce et régulière.

Shoto laissa glisser son regard, il observa tout d'abord les cheveux : blonds, décoiffés de la veille, puis la nuque dont le sang pulsait dans les veines qui la parcouraient.

Puis il observa le dos musclé qui faisait face au plafond de sa chambre. Toute la beauté de ce corps résidait dans la force de ses muscles. Muscles que l'on pouvait retrouver de manière prononcée dans les bras qui entouraient le coussin sur lequel dormait le jeune homme que Shoto observait. Shoto senti son cœur s'accélérer.

Ces bras l'avaient porté et collé contre le mur de sa chambre, pour permettre aux mains qui les finissaient de le toucher avec hardeur. Son cœur rata un battement. Ces mains. Ces mains puissantes avaient voulu le soumettre. Le forcer à ne pas bouger pendant que Shoto se laissait aller à des baisers endiablés. Mais c'était bien mal le connaître. Si Shoto aimait qu'on lui tienne tête, il refusait de se soumettre docilement. Il avait alors saisi les mains de son camarade pour les stopper dans leur course sur son corps bouillant et avait réuni ses forces pour le pousser sur le lit.

Alors qu'il repensait à ce moment, le jeune homme endormi tourna la tête vers lui, toujours les yeux fermés, dans les bras de Morphée. Le visage de Katsuki, même endormi, était dur. Ça le rendait incroyablement sexy. Shoto observa ses lèvres. Celle du bas était fendue. Shoto avait voulu montrer que s'il devait être dominé, il ne se laisserait pas faire si facilement.

Il avait alors pris le dessus sur Katsuki, qui était fou de rage de se faire maîtriser ainsi. En hurlant, il avait alors arraché le t-shit de Shoto pour le jeter au loin. Une lueur de sadisme dans le regard, il le défiait d'en faire autant. Mais Shoto était le plus malin et le plus calme. Et pourtant, il bouillonnait de l'intérieur. Que ce soit son alter ou son désir, il se contenait si fort qu'il recula et resta debout à défier Katsuki du regard, à moitié nu.

Ce dernier décida que la comédie avait assez durée. Il se leva à son tour, retira son haut afin de laisser apparaître des abdos dont il connaissait les effets sur Shoto. Pas manqué, ce dernier laissa son alter le trahir en crépitant de toute sa partie gauche. Mais Katsuki ne s'arrêta pas là. Il défit lentement la boucle de sa ceinture, pour finalement laisser tomber son pantalon à ses pieds. Les crépitement étaient désormais de légères flammes dont la puissance restait contenue. Katsuki sourit... mais Shoto ne le vit pas. Il ne pouvait détacher son regard du bas ventre de Bakugo. Le boxer noir qu'il portait était tendu à n'en plus pouvoir et cette simple vue le rendait fou. Il serra le poing. Puis croisa le regard de Katsuki. Ce dernier jubilait. Rien ne semblait plus lui plaire que d'envahir l'esprit de son rival.

Mais il décida de faire durer cette tension insoutenable. Katsuki s'avança rapidement afin de plaquer à nouveau Shoto contre le mur. Ce dernier bouillonnait et son alter était de plus en plus fort. C'est alors et contre toute attente qu'il plongea sa main gauche dans le boxer de Katsuki. Ce dernier retint un cri, mais la chaleur était mesurée et assez précise pour n'être que pur plaisir. Et alors que les doigts fermes et les mouvements précis de Shoto faisaient leur effet, ils se tenaient front contre front, mélangeant leurs haleines et jouant avec leurs langues. Katsuki caressait les fesses de Shoto avec ferveur, quand ce dernier le regarda droit dans les yeux et lui dit avec son ton mysterieux habituel