« - Diane, je veux pas y aller... annonça Maé devant l'établissement dont l'aube lui donner un air imposant et sévère.
- Et bien il va falloir ! Tu n'es plus une gamine tout de même, tu va pas me dire que t'as les chocotes de voir ce beau brun voleur de baisers ? Ironisa t-elle tout en regardant son amie d'un air taquin.
- J'ai pas peur ! Je suis juste peu rassurée bordel. Protesta t-elle mal à l'aise du franc parler de Diane. »
Les filles avancèrent, montèrent les cinq petites marches qui séparaient le goudron au carrelage beige de cette grande école. Diane partit avec Rin et Lolita s'acheter quelque chose à boire à la cafétéria avant le début des cours.
Maé désormais seule face à elle même sentit son cur se serrer, puis battre à toute allure, sa respiration était saccadée, et ses joues rougis par l'angoisse.
J'espère qu'il ne sera pas là, où au moins qu'il est déjà dans les vestiaires.
Mais sa prière ne fut entendue, Kieran était bien la, face à la classe, l'épaule posée contre le mur en crépis du bâtiment, parlant avec Stephen et un autre garçon dont elle ignorait l'existence jusque là, supposant qu'il devait être dans la classe de son meilleur ami.
« - Kieran, ne regarde surtout pas à ta droite. Affirma Stephen. »
Kieran regarda alors à sa droite par réflexe, et vit Maé, arriver à une vitesse incontrôlée. La tête baissée et les mains de part et d'autre de son sac à dos. Il vit le visage amusé de Stephen, mais lui ne l'était pas du tout. Il se sentait entrer en état de transe. Ses membres se contractait à mesure où Maé avançait. Elle ne le regarda pas et alla s'asseoir sur le banc dans la cour près des classes de spécialités de théâtre.
« - Va lui parler. Au minimum parce que la... Supposa Stephen.
- Ferme ta gueule, je sais ce que j'ai à faire. »
Il prit son sac et partit en la direction de Maé qui avait sortit son téléphone pour passer le temps.
Ne pas supposer ou parler du baiser, ne pas faire d'allusion. Ne pas parler du baiser, ne pas faire d'allusion. Se répéta t-il.
Maé ne l'avait pas remarquer, il positionna face à elle et elle remarqua des Rangers, avant de lever les yeux lentement et les planter dans ceux de Kieran. Un frisson parcouru Kieran, étonné de l'intensité du regard de Maé, et de la couleur clair de ses yeux dont il n'avait jamais vraiment fait attention, il préférait la regarder de loin. Mais cette fois, il pouvait la détailler, les yeux ouverts, ainsi que toutes ses expressions.
Il resta immobile sans savoir trop quoi dire, quand à Maé, elle piqua un fard, rangea son téléphone dans sa poche, prit son sac et se leva sans un mot avant de se diriger vers un haul sans personne.
Kieran la suivit en l'interpellant mais aucune réponse ne se fût entendre. Il s'étonna d'être si accroché à vouloir lui parler, voir son visage, entendre le son de sa voix, mais il était trop maladroit et impulsif qu'il ne savait comment s'y prendre.
Il lui attrapa alors Le Bras :
« - Hé... Pourquoi tu m'évite à ce point ? Tu devrais plutôt me remercier.
Et merde... encore une fois je joue le fière.
Elle ne se retourna pas mais répondit.
- Te... remercier de quoi, au juste ? Sa voix était hésitante mais tranchante.
- De t'avoir amener à l'infirmerie, et d'avoir veiller sur toi, quelques instants au cas où quelque chose arrivait.
Elle se détacha de sa prise avant de lui faire face, les sourcils froncés, et le regard emplit d'incompréhension.
- Et tu n'as fait que veiller sur moi ?
Merde, je dis quoi maintenant ?
- Oui.
- Tu en es bien certain ?
Putain, me fais pas dire ce que je n'ai pas envie de dire.
- Oui. Il ne trouvait que ce mot à répondre.
- Très bien, visiblement, tu adore me prendre pour la conne de service, Kieran Carter. Dit-elle à la fois déçue et énervée.
Elle poussa Kieran, forcé de se décaler.
Il resta immobile, statufier, comme si l'ont lui avait donner une claque, et qu'il en était déboussolé. Il avait mal à la poitrine, sa respiration était irrégulière, et il réalisait ce que Maé venait de sous entendre.
Elle savait. Elle savait qu'il l'avait embrasser.
Alors, elle ne dormait pas... il donna un point sur la porte, son coup raisonna en un gros "boom!" ce qui Fit raisonner en un bruit sourd, il était à présent le Kieran incontrôlable, mais il allait devoir faire un effort car les cours commençaient. Et par chance, c'était celui de sport. C'était une autre multiple option que l'ont pouvait choisir dans cet établissement et Stephen l'avait poussé à la prendre. Il se calma en se disant quil allait pouvoir se defouler, sur le terrain dathlétisme.
Dans les vestiaires Maé parla avec Diane, Rin et Lolita, parler avec ells en rigolant était sa façon dévacuer son énérvement. Rin et Lolita étaient tout aussi proches que Diane et Maé, ainsi, jamais aucune des quatres neue fais de reproches à lune delle de passer plus de temps avec un autre. Elles profitaient ainsi des moments toutes les quatres, où leur forte amitié étaient nettement visible.
- Enfin le cours de sport ! soufflé Maé. Jai cru quil n4arriverait jamais avec ce professeur !
Les filles rièrent et Lolita, dun ton moqueur ajouta :
-C'est clair qu'être abscent pratiquement un mois et demi dès la rentrée faut le faire !
Un fou rire se fit entendre dans le couloir par lequel passa Kieran, vétu d'un jogging gris et un t-shirt moulant blanc, à l'inverse des hauts noirs quil enfile tout les jours, une serviette autour du coup, et une bouteille deau dun Litre.
Lorsquil passa devant le vestiaire feminin, une voix attisa sa curiosité, et il sursauta lorsque la porte souvrit avant de voir qui lavait ouverte.
Putain.
- Heu..Il se gratta nerveusement derrière la tête tandis que Stephen arborait un grand sourire charmeur.
Maé le fixa, rendit un sourire chalereux a Stephen en le saluant d'une voix douce, et reposa ses yeux sur Kieran, son regard était froid et lourd de reproches, elle partit sans aucun mot. Diane se rapprochant de Kieran pour lui souffler :
- Fais attention à toi, tu respire vite, c'est bizarre d'être autant en manque d'air avant d'avoir couru." Elle ponctua sa phrase d'un clin d'il avant de rejoindre le petit groupe de filles.
C'est quoi ça ? Putain, elle... Il eue un très grand sentiment de méfiance envers Diane mais décida de passer outre pour l'instant. Il allait montrer, qu'il était plus fort que ça.
C'est pas une fille d'un mètre soixante qui va influencer mon humeur putain !
Sur ces mots, il partit en direction du terrain de course.
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Au chant de nos cœurs
General FictionDeux âmes, incomprises et grandissantes au fur et à mesure que le temps passe. Deux apprentis de l'amour pour qui « aimer » est un mot jamais ressenti. Les rires, les larmes, la joie, la tristesse ? La vie ? Connaissent-ils, connaissez vous, le sens...