Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 4: Départ inattendu (3)

- Eren n'est pas quelqu'un avec de mauvaise nature! Il ne ferait rien pour nous nuire!!

- Tais-toi Kuchel!! Tout ça c'est ton idée. Je n'aurais pas dû t'écouter!

- Maman a raison. Il n'a pas de mauvaise intention. Je ne vois pas pourquoi on a cette discussion.

- Il a été attaqué par un autre clan!! Je ne vois pas ce qu'il vous faut de plus pour vous inquiéter. Si Livai n'avait pas été là....

Je n'entendis plus rien pendant quelques secondes. J'ai cru pendant un instant qu'il m'avait repéré. Heureusement, la voix de M. Ackerman reprit:

- Il est en danger en restant ici.

J'entendis un meuble bougé.

- Nous devons le laisser. Je sais que nous n'aiderons pas à sa situation en le mettant à la porte mais au moins peut-être que cela assurera sa sécurité.

- Et si Kenny l'attaque est que l'on n'était pas là? Dit Livai avec sa voix froide.

- Kenny? Pourquoi voudrais-tu que ton oncle s'en prenne à lui.

- Il déteste les humains et je suis sûr que ces hommes étaient de lui.

- Livai..., soupira sa mère, tu veux garder Eren auprès de toi car il te plait... Mais je pense qu'après tout ton père a raison. Mon frère en a après notre famille, pas Eren.

Mon coeur se serre dans ma poitrine au fur et à mesure que la conversation avance.

- On peut pas le laisser.

- On aurait jamais dû l'engager.

- Et Mikasa?

- Elle va s'en remettre...

J'entendis un verre se briser et un cri de surprise.

- Merde!!

- Livai?!

J'entendis des pas précipités vers la porte. Mon cœur s'accéléra.

- De toute façon, par ma faute je pense qu'il sait déjà qui nous sommes... Commença-t-il.

- Q...que veux tu dire?

- Il sait que nous sommes des vampires.

Mon sang se glaça. Ma porte s'ouvrit sur le visage de Livai. Il équarquilla les yeux en me voyant.

- D...d..des.. Des vampires...!

Je me mis à courir vers l'escalier.

- Putain de merde!!

Je les dévale malgré la douleur de ma côte. Je sais qu'il peut me rattraper à tout instant. J'ai peur. Mon coeur bat la chamade.

J'ouvre la porte et coure dans le jardin je jette un regard derrière moi. Il n'y a que la porte que j'ai ouverte. La pluie m'empêche de voir où je met les pieds. Je me cogne contre la grille que j'ouvre frénétiquement.