28 : embrouille et je suis franche

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Chapitre 28 :

Il me fait signe de venir, je m'avance vers lui.

Moi : dépêche-toi, qu'est-ce que tu veux me dire ?

Anthony : je sais qu'on est plus ensemble et je regrette la situation entre nous en ce moment. Elle est compliquée.

Moi : non, dis pas ça ! Elle est pas compliquée, y'a pas de situation ni de relation entre nous !

Anthony : bon, écoute-moi !

Je soupire. Il sait pertinemment qu'il est "supérieur" à moi dans son rôle de surveillant et il en profite. Ça m'énerve.

Anthony : pourquoi tu dis que je t'ai vite oubliée, pourquoi tu me fuis, on dirait que t'as envie de te venger.

Moi : alors, tout d'abord, quand je te croise avec une autre fille au cinéma qu'est plus grande que moi, super jolie, j'ai pas trop envie de te voir ou même de te parler et oui, si tu veux vraiment tout savoir, j'ai bien la ferme intention de me venger.

Anthony : mais tu délires ou quoi ?

J'écarquillai les yeux. Il me traite de folle maintenant ?

Moi : tout de suite maintenant, j'ai envie de te gifler.

Anthony : vas-y, si ça te détend et si une part de ta rancœur pour moi part.

Je le giflai.

Moi : ma rancœur partira quand même pas aussi facilement !

Anthony: je peux t'expliquer qui est la fille que t'as vue ?

Moi : vas-y ! J'ai hâte de savoir.

Anthony : c'était ma sœur ! Elle venait me rendre visite, ça faisait quelques temps que l'on ne s'était pas vus.

Je fus plus étonnée qu'en colère quand il me dit le lien qu'il avait avec la personne que j'ai vue hier avec lui.

Anthony : alors...t'en penses quoi ?

Moi : bah...elle est jolie ta sœur...

Il esquissa un petit sourire. Un de ceux que j'aime tant.

Moi : désolée...

Anthony : t'es toute excusée, tu pouvais pas savoir. Mais juge pas les gens trop vite !

Moi : oui, maintenant je ferai attention.

Je partis, je me trouvais en position assez inconfortable.

Anthony : au revoir !

Je me retournai et lui fis un petit sourire en guise d'au revoir.

Je rentrai chez moi avec un énorme soulagement. Et sans chialer pour une fois !

Ma mère fut même très étonnée. Elle ne me dit rien mais je savais qu'elle avait des questions à me poser.

Je lui demandais "quoi ?" parce qu'elle me regardait et elle sourit.

Je montai dans ma chambre, fis comme chaque soir mes devoirs puis passai ma soirée comme ça. À être contente pour un rien.

Je vais pas aller jusqu'à dire que je lui en veux moins de m'avoir laissée comme ça mais la gifle que je lui ai donné m'a, en quelques sortes, détendue.

Bref, ma soirée passa très vite, le lendemain arriva très vite et je le vis :

Moi : tu sais, je dois t'avouer quelque chose.

Anthony : quoi ?

Moi : je crois que je t'aime encore.

Et je partis. Sans même le regarder. Mais j'imagine la tête qu'il doit faire, il doit être très étonné.

En même temps y'a de quoi !

Le midi venu, j'essayai tant bien que mal de l'éviter. Et ça marcha parfaitement bien.

Mais ça ne dura pas bien longtemps car le soir venu, dès qu'il me vit, il vint vers moi et me dit :

Anthony : c'est vrai le mensonge que tu m'as dit à midi ?

Moi : lequel ? Je t'ai pas menti !

Anthony : bah, si, tu m'as dit que tu m'aimais encore !

Je commençai à rougir.

Moi : c'était pas un mensonge !

Anthony : ah bon ? Ça m'en avait tout l'air.

Moi : ...

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Note de l'auteure :

Salut ! Je vous fais un message en trente secondes pour vous dire que je n'ai pas du tout le temps de papoter, j'espère que ce chapitre vous plait.

Je suis en vacances et j'ai un quart d'heure de wifi,

a+

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