CHAPITRE 14

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Ce ne sont pas seulement les éblouissants rayons du soleil déjà debout qui me réveillèrent le lendemain matin, c'est également cette profonde douleur au crane qui me brulait intensément les tempes. De plus, ce n'était pas dans mes draps que je me réveillais.


Quand j'observais le decors autour de moi, je me rendais finalement vite compte que c'était chez Marie que je me trouvais, et celle-ci dormait profondément juste a coté de moi. Je la maudissais intérieurement pour avoir oubliée de baisser les stores automatiques la veille même si pourtant, je n'avais pas la moindre idée de ce que je faisais chez elle.

Je lui secouais légèrement l'épaule pour la réveiller, j'avais grandement besoin d'une explication.

-Psst, Marie! Lui murmurais-je doucement.

Celle-ci avait toujours été la plus grande dormeuse de la bande. Quand nous faisions des sleep over, elle était toujours la premiere a s'endormir, et la dernière a se réveiller. Hiru et moi nous étions même habituées a lui faire de grandes tasses de cafés pour qu'elle reste éveillée le plus longtemps possible, mais il semblait que même cette boisson avait peu d'effets sur elle.

Marie gémissait, la tête bien enfouit dans son oreiller.

J'avais toujours adorée les oreillers de Marie, parce qu'ils étaient les plus confortables que je n'ai jamais connu. En même temps, c'est elle qui avait pu se les choisir quand elle avait acheté les meubles de son appartement. Parmi nous, j'étais bien le seule qui continuais d'habiter chez mon père, mais après tout, je n'avais pas vraiment besoin d'un appartement étant donné la proximité entre l'école et la maison, contrairement à Auria, Marie, Hiru et Phoria qui n'habitaient pas a Paris au paravant.

-Quoi...? Gémissait-elle en guise de réponse.

-Bah.. Qu'est ce que je fous la ? Répliquais-je

-Euh... Bah je sais pas putain.. elle continua avant de se rendormir directement.

Le corps non-réveillé, je me levais avec difficulté du lit, me frayant un passage au travers du gros foutoir qui envahissait la pièce. A la cuisine, je me cuisinais des oeufs brouillés et me préparait un jus d'orange afin de me réveiller un peu, les cheveux complètement en bataille, occupant ma vue.

Je ne savais décidément pas ce que je faisais chez Marie, mais comme ce n'était point la premiere fois que je me réveillais chez l'une de nous cinq, je m'en préoccupais de moins en moins.

Quand je me remémorais la soirée d'hier, le visage a l'apparence angélique mais en réalité démoniaque d'Eric m'apparut, ce qui fut ressurgir la haine que j'éprouvais envers lui. Il n'était pas question que je reviennes.

Je rentrais chez moi en debut d'après-midi, et quand j'atteins la demeure, je pus distinguer une voiture noire aux vitre teintés, la même qui m'avait conduite jusqu'ici il y a seulement trop peu de temps. Je savais alors directement de quoi il s'agissait, et décidais de rentrer par l'arrière de la maison pour ne point me faire remarquer, en escaladant le mur de notre petit jardin.

Une fois chez moi, j'entendis quelque chose frapper. Le bruit venait de la porte d'entrée, et j'étais prête a parier qu'il s'agissait du chauffeur de la voiture, étant probablement fatigué d'attendre que je monte dans sa fichu voiture. Seul problème, la porte était vitrée, ce qui voulait dire que je ne pouvais pas accéder au séjour ou il me verrait.

Et c'est la que comme par hasard, mon telephone se mit a sonner bruyamment afin de me rendre encore plus indiscrete. Je répondais vite a l'appel provenant de mon père pour faire arrêter cette musique beaucoup trop forte a mon gout.

-Hallo papa! m'exclamais-je, une fois l'appareil posé contre mon oreille.

-Salut cheri ! Tout va bien? Me demanda-il.

-Oui pourquoi ? Tu m'as deja appelé hier et je t'ai dit que tout allait bien, je passe ma journée dans le jardin du chateau. Il fait super beau.

-Alors parfait? Je voulais juste prendre de tes nouvelles car j'ai 5 min de pose avant une réunion, je suis assez débordé. Continua-il. Et je voulais te remercier d'être finalement allée

la-bas, je suis fière de toi. Je sais que j'utilise un peu le chateau comme garderie mais bon, je te fais confiance.

Je me sentis mal. Je ne lui avais pas dit la vérité jusqu'a présent alors que lui me faisait entièrement confiance.

-Bon je dois vraiment y aller bisous! M'exclamais-je avant de raccrocher précipitamment. Je n'aurais pas pu lui mentir plus longtemps.

J'avais cette impression d'en quelque sorte trahir mon papa, et j'avais du mal a supporter cette sensation qui parcourait mon corps a chaque fois qu'un bruit, une voix ou autre me faisait penser a lui.

Quand à Ezio, cela faisait bien longtemps qu'il ne m'avait pas donné de ses nouvelles, et cela ne m'étonnait pas. Mon frère jumeaux n'était pas du genre a garder contact avec quelqu'un a distance, il n'y parvenait souvent jamais.

Alors, je prenais une grande inspiration et, tandis que les coups résonnaient toujours entre les murs de l'habitat, je me dirigeais vers la porte et l'ouvrit brusquement pour me retrouver en face du prince en personne complètement enragé, les joues légèrement rosées. Je levais les yeux puis dit:

-C'est bon, j'arrive. Laisse moi juste le temps de faire mon sac.


***


Chapitre très court, je m'en excuse ! j'avais juste envie qu'il finisse sur cette phrase précisément, promis je me rattrape avec le prochain chapitre. 

A plus tard Balthazar

ROYALEMENT STUPIDE.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant