Chapitre 27 : Coup monté...

49 8 0
                                    

Jimin nous décrivis son plan. Jungkook qui était resté à l'écart depuis le début arriva pour peaufiner le plan de Jimin qui était déjà bien, mais là...C'était parfait. C'était très ingénieux de leur part et c'était sûr que ça arriverait. Nous avions toutes les chances de la bloquer et de réussir...Mais nous avions aussi toutes les chances qu'elle comprenne et qu'elle nous tende elle aussi un piège. C'était assez risqué, mais nous étions tous prêt à ça. Nous avions vécu les pires choses, plus rien ne nous faisais peur. Nous allions enfin gagner...Ou peut-pas finalement. Rien n'était sûr. Nous jouions le tout pour le tout ! Si nous échouions, ce serait définitivement la fin. 

Quelques jours plus tard : 

Notre plan était prêt à être mis en marche. Nous ne savions pas si ça allait marcher, mais il était en place et tout le monde savait ce qu'il avait à faire. Nous avions tout prévu, toutes les possibilités qui soient, tout. Vraiment tout. Nous n'attendions plus qu'une seule chose qui ne tarderait certainement pas à arriver. Je regardai la télé pendant que le reste de la maison était entrain de répéter dans leur pièce. Mon téléphone sonna soudain : 

- Allô ? 

- Coucou ma petite Moon...? Je t'ai manqué ? 

- Ah...Mizuki. 

- Tu n'es pas heureuse de me voir apparemment. 

- Non, je veux juste que tu meurs ! Ou du moins, que tu ailles en prison. 

- Ah...Ben non, y'aura rien de tout ça. Je suis devant ta porte d'entrée Moon. 

Je me levai brusquement. Devant la porte d'entrée ? Je devais absolument prévenir tout le monde. Elle continua : 

- Tu préviens juste une personne, ou tu raccroches, j'enfonce la porte et je vous bute tous. 

- O-Ok...Je fais rien. 

Je ne devais pas bouger. Elle allait forcément le savoir de toute façon. Quitte à choisir, je préférais mourir seule que mourir et tuer tout le monde. Elle dit : 

- Tu te lèves et tu sors dans le plus grand des calmes. Aucun bruit, aucun hurlement. Rien. 

- D-D'accord...

Je me levai et allai très lentement vers la sortie. Je priai pour que quelqu'un vienne, et en même temps je ne voulais qu'il n'y ait personne. C'était un sentiment très bizarre. J'ouvris la porte et tombai sur Mizuki. Elle prit mon téléphone puis le brisa sous son pied gauche. Elle fit pareil avec le sien. Personne ne pourrait nous tracer, j'étais perdue. J'aurais finalement vécu une vie assez belle en y repensant...O-Ou pas d'ailleurs...Mizuki me prit par le bras et m'emmena durement devant une voiture, la sienne certainement. Elle me fit monter de force puis m'attacha les poignets avec des menottes pour éviter que je ne m'enfuie, m'attacha, puis monta à son tour et démarra. Elle nous emmena pas très loin de Séoul, stratégique puisque tout le monde penserait que je suis loin et donc ils ne nous retrouveront jamais. Elle était vraiment très intelligente, et elle le gâchait totalement. Nous arrivâmes finalement à l'entrée d'une grange abandonnée, mais je devinais rapidement qu'elle n'était plus si abandonnée que ça...Mizuki vivait dedans, c'était certain. Elle me fit descendre en me bousculant, puis me fit passer, non pas par l'entrée, mais par un escalier plus que dangereux. Je dirais même qu'il allait céder sous mon poids. Elle me dit : 

- Tu passes par là pour aller à la cave, moi je passe par l'autre côté. Je ne te vois pas en bas, je tue tous tes potes plus toi par la même occasion OK ?

- O-Ok...Mais...Euh...T'es sûre que ça va supporter mon poids...? 

- Ben non justement ! J'aimerai le tester ! 

Je la regardai d'un air de tueuse. Elle rit bêtement puis s'en alla de son côté en prenant un autre escalier que je ne saurais trouver. Obéissante car je savais que je n'avais pas d'autre choix. Je me mis sur la première marche puis soufflait un bon coup avant de descendre sur la troisième...La quatrième...La cinquième...Puis arrivée à plus que six marches du sol, la sixième céda sous mon poids et je tombai par terre dans un énorme boucan. Mizuki se pencha au-dessus de moi, c'était un miracle que je n'ai pas perdue connaissance : 

- Bon ben...J'ai ma réponse. Je ne passerais pas par là. Bon maintenant, on ne rigole plus. 

Elle me souleva et je sentis une douleur au dos. Je m'étais certainement casser quelque chose, mais je n'en fis rien, trop concentrée sur Mizuki. Elle m'assit sur une chaise puis me mit une corde pour pas que je ne bouge, comme la fois dernière. Cette fois-ci, elle apporta une chaise et s'assit face à moi : 

- Bon. C'est toi qui as aidé tout le monde à s'enfuir pas vrai ? J'aurais dû me douter que tu t'en souviendrais. Mais tu sais que ce n'est pas pour ça que je t'en veux. Tu m'as tout prix. Mes parents, ma famille, l'homme que j'aimais...

En entendant ces mots je m'énervais : 

- PARDON ?! ET TOI ALORS ?! Tu ne m'as rien pris peut-être !? Espèce de garce ! T'as tué le seul homme que j'ai jamais autant aimé dans toute ma vie, mes parents ont été sauvagement tué sous mes yeux, t'as tué deux de mes amis et tu me pourchasses pour me tuer ! Il te faut quoi de plus ?! L'homme que t'aimait serait toujours en vie si tu ne l'avais pas tué. Tes parents sont morts parce qu'ils se sont suicidés tout simplement, et ta famille est encore en vie. Tu rapportes tout à moi, mais je n'ai rien fait. C'est TOI et TOI SEULE qui est la cause de tout ça. Tu avais besoin de quelqu'un pour soulager ta conscience, mais maintenant c'est fini. Accepte tout. Arrêtes de faire ça. Tu finiras comme tes parents à continuer comme ça. 

- TA GUEULE ! C'est MOI qui suis en position de force. Tu la ferme et tu regardes bien ce que je vais te faire. Tu vas souffrir comme jamais. Toute la souffrance que tu as endurée ne sera rien à côté de ce que tu vas ressentir. Tu vas mourir de la pire des manières. Je vais te torturer jusqu'à ce que tu me supplies de te tuer tellement tu souffres. 

A ces mots, elle sortit un couteau de sa poche quelle approcha de mon ventre : 

- Je connais absolument tous les endroits qui font mal mais qui se cicatrisent vite. Tu ne mourras pas si facilement. 

Elle l'enfonça très profondément juste sur le côté de mon ventre et je poussai un cri de douleur a en réveillé les morts. J'avais mal mais je ne pouvais strictement rien faire. J'étais sa chose, elle allait me torturer jusqu'à ce que je me vide de mon sang. J'étais fichue, je n'en sortirais certainement pas vivante...A moins qu'ils réagissent rapidement, et dans ces cas-là, nous pourrions gagner...Mais dans le cas inverse, j'allais mourir. 

Lᴏᴠᴇ ɪs ᴀ Fɪɢʜᴛ | ᶠᵃᶰᶠᶤᶜᵗᶤᵒᶰ ᴮᵀˢ [Tᴇʀᴍɪɴᴇ́ᴇ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant