Chapitre 28 : Avons-nous enfin droit à la liberté...?

45 8 2
                                    

Elle l'enfonça très profondément juste sur le côté de mon ventre et je poussai un cri de douleur a en réveillé les morts. J'avais mal mais je ne pouvais strictement rien faire. J'étais sa chose, elle allait me torturer jusqu'à ce que je me vide de mon sang. J'étais fichue, je n'en sortirais certainement pas vivante...A moins qu'ils réagissent rapidement, et dans ces cas-là, nous pourrions gagner...Mais dans le cas inverse, j'allais mourir. 

Je ne comptais plus les heures. Mais elle avait déjà recousu ma première plaie. Elle allait s'attaquer à mon bras :

- Bon...Soit je te coupe un bras, soit je te torture...Oh non ! J'ai une meilleure idée ! Elle se mit derrière moi et mis le dos du couteau sur l'endroit où je m'étais fait mal quelques heures plus tôt en m'écroulant à cause des escaliers. Elle avait donc deviné. Elle continua : 

- J'ai cru comprendre que tu avais mal ici...Et il parait malheureusement, qu'un coup de couteau ne soit pas mortel mais que ça fait très, très, très mal...Comme la vie est bien faite ! Nous allons bien nous amuser ensemble. 

Je criai encore et encore de douleur. Je pleurai, j'essayais de me débattre, mais quand je le faisais elle me giflait plus fort que la fois d'avant. J'allais vraiment y rester. Dans mes sanglots, je vis alors un espoir. Une issue. Une liberté qui s'offrait à moi. Ils étaient là. Ils étaient enfin là. Le plan avait marché et je n'allais pas mourir. Personne n'allait mourir. Nous allions tous survivre. Nous avions peut-être droit à une liberté. En une fraction de seconde, trente policier armés firent leur entrés. Mizuki eu le réflexe de me mettre le couteau sous la gorge pour leur signifier que s'ils tiraient, je mourrais. Je dis alors : 

- Je leur ai dit de tirer même si je devais mourir. 

Mizuki lâcha alors le couteau et tout le monde fut surpris :

- C-Comment as-tu fait...? 

- Nous avons pendant une journée entière cherchée toutes les cachettes plausibles où tu pourrais te cacher. Nous en avons sélectionné trois, donc celle-là. Ensuite, nous avons rassemblé trente policiers capables de venir en moins de cinq minutes sur tous les lieux et le tour était joué. Jimin et Jungkook ensemble ont pu calculer toutes les possibilités de chances de survies ou de perte et voilà. Il ne restait plus qu'à attendre ton appel et me laisser faire. Il y avait néanmoins de grandes chances pour que je meure avec toi, cependant tu n'as pas eu la réaction qu'ils avaient prédite. Tu vas pouvoir aller en-

Shin fit alors son apparition et attrapa le cou de Mizuki : 

- CONNASSE ! GARCE ! SALOPE ! COMMENT T'AS PU FAIRE AUTANT D'HORREUR ! 

Shin serrait de plus en plus et je savais qu'elle allait commettre l'irréparable. Jungkook surgit aussitôt et vint me libérer. Je criai à Shin : 

- Arrête ! Lâche-là ! C'est bon elle va aller là où elle a besoin d'être ! Shin si tu l'as tue tu iras toi aussi en prison ! 

- JE N'EN AI RIEN A FAIRE ! T'AS VU TOUT CE QU'ELLE NOUS A FAIT ?! JAMAIS JE NE LA LAISSERAIS EN VIE !   

Jungkook essayait difficilement d'enlever la corde autour de moi, mais je savais qu'elle avait bien serré le tout. Un retournement de situation eu lieu. Mizuki se saisit su couteau puis propulsa Shin contre un mur. Elle se releva immédiatement et mis ses poings devant elle. Elle avait fait quelques années de self-défense, elle avait donc toutes ses chances. Mizuki fonça sur elle, couteau vers Shin puis elles se retrouvèrent toutes les deux au sol. Les retournements de situation s'enchaînait, nous ne savions pas ce qu'il allait se passer. Au cas où, les policiers étaient en place. Soudain, deux cris se firent entendre et du sang coula. Mizuki était au-dessus de Shin. Elles tenaient toutes le deux le couteau. Nous ne savions pas qui avait été touchée. Mizuki versa une larme et s'écroula au sol. Avec une respiration haletante, Shin tenait le couteau encire ébahit de ce qu'il venait de se passer. Mizuki était enfin morte. C'était totalement de la défense même si elle avait commencé le combat, nous avions des témoins et c'est comme ça qu'elle allait être jugée. Nous avions enfin réussit. Nous étions enfin libres.  

Lᴏᴠᴇ ɪs ᴀ Fɪɢʜᴛ | ᶠᵃᶰᶠᶤᶜᵗᶤᵒᶰ ᴮᵀˢ [Tᴇʀᴍɪɴᴇ́ᴇ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant