Soumise (éditée chez Vipérine)

Bonus

Pour vous remercier d'avoir lu « Soumise », voici en exclusivité le prologue du spin off, « Séphora ».

Bonne lecture, j'attends vos commentaires avec plaisir !

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Prologue

De mon canapé, je regarde cette jolie brune qui s'avance dans le couloir.

Il n'y a pas à dire, elle a tout pour elle : grande, fine, un corps de rêve. Et une peau de pêche. Un doux soupir m'échappe au souvenir de ce grain sous mes doigts.

— Jalouse ?

Je souris, trempe mes lèvres dans ma flûte de champagne.

— J'ai appris à ne plus l'être, monsieur.

— Je t'ai depuis longtemps autorisée à ne plus m'appeler ainsi. Nous sommes égaux à présent.

— Peut-être, mais c'est grâce à vous si je suis devenue celle que je suis. Ne pourrais-je jamais vous exprimer toute ma gratitude, monsieur ?

Je devine son sourire, frémis sous ses mains qui glissent de mes épaules sur mes seins. Ses doigts emprisonnent mes tétons, les pincent.

Je me cambre. J'aime la force qu'il met dans ce simple geste. Comme je renverse la tête, il capture ma bouche, mord mes lèvres jusqu'au sang. L'excitation déferle dans mes veines. Ma culotte serait mouillée, si j'en portais une. C'est plus fort que moi : une de mes mains passe sous ma robe, je ne résiste plus depuis longtemps à l'envie de me caresser. Ce droit à me faire plaisir, je le lui dois aussi.

— Suce-moi Séphora.

Gourmande, je m'exécute. Je quitte ma place, lui fais face et tombe à genoux. Habile, je déboutonne son pantalon, le laisse glisser le long de ses jambes. Je libère sa queue de son boxer et la prends dans ma bouche. Son sexe trouve le fond de ma gorge. Ma langue joue avec son gland, caresse son membre sur toute sa longueur.

Il grogne, plonge ses mains dans mes cheveux. J'exécute de langoureux va-et-vient pendant que je masse ses testicules.

Je le sens se contracter avant qu'il n'explose en moi. J'avale d'une traite puis range l'objet de mon plaisir. Il me remercie d'un regard.

— Je m'en veux de soustraire la jeune dame à tes talents.

— Vous saurez la satisfaire, monsieur.

— Monsieur ?

Une hôtesse nous interrompt.

— Tout est prêt.

Mon ancien protecteur acquiesce puis prends la direction du salon privé, réservé pour l'occasion par son meilleur ami, pour la soirée. Avant de me quitter, il touche ma joue avec tendresse.

— Merci Séphora.

— Vôtre à jamais monsieur.

Maxence dépose un dernier baiser sur mes lèvres. À mon tour, je rejoins la grande salle en quête de douce compagnie.

***

Au fur et à mesure que j'avance dans le couloir, mes pas font remonter les souvenirs de mon passé, cette vie où je m'appelais encore Marie.