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Ce week-end Marie vient prendre un café chez nous, en arrivant elle me tend une petite pochette, je l'ouvre et découvre le dernier tome d'une de mes trilogies. Je suis tellement contente, je monte et commence à le lire. Une heure est passé et j'ai déjà fini les cinq cent pages. Ma mère serai dingue si elle saivais que j'ai fini. Le problème, c'est que je lis tellement vite, que quand j'ai plus rien à lire faut en racheter. Je descend et vois une personne supplémentaire dans le salon. Il reste assis et répond aux questions de ma mère. Il passe sa main dans ses cours cheveux bruns et me remarque de ses yeux d'un gris magnifique.

- Ah tu tombes bien ma chérie, viens. Dit ma mère en me voyant.

- Bonjour. Dis-je en me dirigeant vers le garcons. Il se lève et nous nous faisons la bise, par politesse.

- Lucas, enchanté.

- Iris.

Je m'assoie sur une des chaises en bois entre ma mère et Marie.

- C'est le fils de mon compagnon. Il est passé car je dois le ramené chez lui après. Il était chez un ami pas très loin. Explique Marie.

Il est beau. Son regard est doux et rassurant, pas comme l'autre idiot.

Je remarque qu'il s'ennuie au fond de son siège, il regarde souvent l'heure de sa montre, je dirai même presque toute les minutes, ce qui me fais bien rire. J'arrive à lui faire signe de me suivre, à ce moment son visage s'illumine.

- On monte. Préviens-je.

- D'accord. Dit ma mère en reprenant sa conversation.

Une fois à l'étage, je m'affale sur la chaise de mon bureau.

- Pff... j'en pouvais plus de leur débats sur les impôts !

- À vrai dire moi aussi. Dit-il.

Nous rigolons tout les deux et nous nous partageons nos passions, nos envies, nos activités, et quelques anecdotes amusantes.

- ... Je te jure, tout est ressorti par son nez !

- Beurk... ! M'exclame-je plier de rire. Donc ducoup tu as redoublé la sixième et après tu as déménagé à Toulouse. Ça a du être compliqué de s'adapter non ?

- Non j'ai l'habitude de déménager depuis mon plus jeune âge.

- Vraiment ? Moi aussi ! On a beaucoup de points communs finalement.

- Je crois bien. Dit Lucas

- Et ducoup tu es dans quel collège maintenant ?

- Michelet.

- Moi aussi ! Pourtant je ne t'ai pas vu une seule fois depuis la rentrée.

- Moi si. Tu traines souvent avec Arnaud et une autre fille.

- Tu connais Arnaud !?

- C'est chez lui que j'étais. On est ami depuis la cinquième. Cette année on se parle moins car j'ai fait d'autre rencontre, mais on se voit de temps en temps.

- Eh beh ! Ce crétin à des amis. Je suis très étonné.

- Effectivement c'est difficile à croire. Dit-il en rigolant.

- Lucas on s'en vas ! Cris Marie en bas des escaliers.

Nous nous disons en revoir après s'être echanger nos numéros. Une fois qu'ils sont partis, j'aide ma mère à mettre la table pour le repas du soir.

- Marie m'a dit que Hélène passerait sûrement le week-end prochain.

- C'est géniale ! Dis-je en souriant. Depuis le temps, j'ai tellement hâte de la revoir !

*

Le lendemain. Il est cinq heures du matin et nous partons en directions de Sette. La route est longue, mais je m'occupe à imaginé les dessins des nuages. Il y a une licorne, une carotte, un bébé, et pleins d'autre encore...

- On est arrivé. S'exclame mon père en freinant.

Je sors de mon sommeil et m'étire. Je tourne la tête pour voir la maison de mes grands-parents. Elle est très ancienne, les volets en bois perd sa peinture bleue, ainsi que la porte. La maison est entouré de vielles barrières, dont quelques une au sol. Je sors de la voiture ainsi que mes parents, le camions de déménagement se trouve déjà sur place. Je traverse le jardin de sables et atteint la porte. La poignet est complètement rouillé, je me demande comment elle fait pour encore tenir. En ouvrant un long couloir nous accueille. Tant de souvenirs me reviennent en mémoire. L'odeur d'ancien n'a pas changé. Je decside de commencé par l'étage. Je prend quelque carton et monte le vielle escalier qui grince à chaque pas que je fais. J'entre dans la première chambre à droite qui était celle de mes grands-parents. Je me me dirige vers la fenêtre, la vue mène sur la mer juste en face. Les enfants joue sur la plage avec un ballon, les adultes bronze au soleil, des personnes surfs sur les vagues... ce paysage est si vivant. Je me retourne vers l'armoire en bois pour commencer à ranger. Je me souviens que ma grand-mère m'a dit que ce meuble viens d'un voyage à la reunions. Le transport a été compliqué mais elle voulait la ramené ici, un vrai coup de coeur elle disait. Je l'ouvre en tournant la clé d'argent et les portes sur les étagères se trouvais des vêtements que mes grands-parents mettaient. Je dépose le dernier haut dans un carton, mais en regardant au fond de l'armoire je remarque une vielle malette noire encore en bonne état. Je la prend avec difficulté tellement elle est lourde. Je la pose au sol et ouvre les encoches. À l'intérieur se trouve pleins de photos. J'en prend un tas et les regarde une par une. Ce sont des photos de ma mère étant plus jeune, elle a tout le temps le sourire, on sent la joie qui émane de ces photos. Un petit album photo se trouve au fond de la boîte, je le feuillette et l'ambiance semble tellement différentes, c'est lors de l'hispitalisation de ma grand-mère. Ma mère garde le sourire malgré la situation, je l'admire. Elle a dû souffrir énormément mais elle garde le sourire jusqu'au bout. Une larme perle le long de ma joue, c'est si beau de voir ça.

- Iris.

Je relève la tête pour voir ma mère à l'embayement de la porte. Elle me regarde en souriant.

- Tu es tellement courageuse ! Pleurai-je en me jetant dans ses bras.

Ses mains me pressent dans le dos. Ce geste était plus fort que tout le reste. Aucune de nous ne parle, on se sent bien dans les bras de l'une et de l'autre. Je fini par m'écartée d'elle, je la regarde, ses yeux bleus brillent intensément, une larme coule du coin de son oeil.

- Je vais t'aider. Me dit-elle en essuyant ses yeux moites.

Je hoche la tête en signe d'approbation. Nous descendons les escaliers avec les cartons en mains jusqu'au jardin. Nous déposons le tout dans un coin sur le sable. Je remonte à l'étage et passe à la prochaine pièce, le bureau de mon grand-père. Je commence par vider les tiroirs, plein de paperasses ! Un des tiroirs est fermé à clef, je cherche partout, mais je ne trouve pas ce que je cherches. Ma mère m'aide à chercher, mais toujours rien. Finalement je remarque que la serrure me rapelle quelque chose. Je pars dans la chambre et prend la clef de l'armoire. Je retoune au bureau et met la clef dans la serrure. Bingo ! Ça s'ouvre ! Ma mère repart aider mon père et je regarde dans le tiroir, une boîte s'y trouve. "Marguerite" estinscrit en dorée sur la boîte, c'est le nom de ma grand-mère. Je regarde son contenu et encore une petite boîte y est, je l'ouvre et vois une bague de fiançaille. La date du mariage de mes grands-parents y est gravé 01/06/79, son diament sur le dessus est magnifique, je l'enlève de son socle et la met à mon doigt, elle est un peu grande. De peur de la perdre je la range en vitesse et referme la petite boîte pour la mettre sur le côté. Au fond de la grande se trouve un carnet. Je le prend en main et suis surprise de voir qu' il resemble énormément à celui que mon grand-père m'a donné... "Les matins d'une rose" !

Rose d'une vie / Tome 1 / Vendre Sa RoseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant