Chapitre 10: Première liaison

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.Bonjour, bonsoir,

Voici le chapitre suivant avec la première liaison de Ben et une rencontre qu'il aurait souhaité éviter.

N'hésitez pas à partager vos retours ou suggestions.

Les dialogues en italiques sont des paroles dites en na'vi

Le lendemain, Ben fut le premier à arriver à la chambre de liaison. Il espérait éviter Grace Augustine et ce fut réussi. En effet, il ne voyait aucune trace de la directrice.

Max: Alors? Comment va notre français du jour?
Ben: Bien. Du moment que je n'ai pas croisé boule-dog.

Max ne put s'empêcher de recracher son café, à cause d'un fou rire soudain.

Ben: Et merde! Je venais de le mettre !
Max, calmé: Pardon... C'est juste que vous avez trouvé un mot qui convient parfaitement à elle. Mais vous savez... Elle n'a pas eu de vie facile.

Il lança un regard grave, à ces mots. Mais cela ne semblait pas troubler davantage, son interlocuteur.

Ben: Moi, non plus. Ce n'est pas pour autant que je vais mordre, chaque personne qui n'est pas à mon goût.
Max: Vous ne manquez pas d'honnêté. Est-ce du courage ou de la stupidité ?
Ben: Je vous laisse décider. Bon, je me mets où?

Max l'emmena dans un caisson de lien à gauche, juste devant l'entrée. Le caisson était d'un gris terne et était devant une série de rond de la même couleur, contenant toute sorte de système d'analyse, afin d'assurer la liaison. Le scientifique lui ouvrit la porte, dévoilant un support en mousse vert ayant forme humaine. Au dessus, une sorte de plastron gris, avec diverses cables et points lumineux.

Max: Vous prendrez le numéro 6
Ben: Cool! C'est mon chiffre préféré ! J'espère que ça va me porter chance.

Sur ces paroles, il s'installa sur le caisson de lien. Il prit le plastron neurologique, qu'il cala bien à son corps.

Max: Prêt pour ta première liaison?
Ben: Oui, et impatient!
Max: Tu as mangé avant?
Ben: J'ai pris le petit déjeuner. Merci, pour la question.
Max: Très bien. On peut y aller.

Sur ces paroles, il renferma le couvercle sur le pilote. Une fois le couvercle de sa chambre fermée, Ben respira profondément avant de fermer les yeux, tout en évacuant de son cerveau la moindre pensée parasite.

Informaticienne: Cerveau en constante activité et stable. Dois je commencer la procédure, Monsieur?
Max: Faites.

L'informaticienne confirma la demande et un écran de chargement s'afficha.

Informaticienne : Liaison à 30%, toujours stable.

Le chiffre sur l'écran afficha 50%. Puis 75% et enfin 99%.

Informaticienne: Liaison presque établie. Stabilité des systèmes neuronales.

Enfin, l'écran afficha 100%.

Quand il avait fermé les yeux, Ben vit que du noir. Comme il avait si souvent fait durant ses entrainements, le soldat garda un esprit vide. Soudain, le noir fut remplacé par une sorte de couloir, semblable à un vortex.
Enfin, il ouvrit les yeux et vit deux scientifiques penchés sur lui. Mais, il ne s'en préoccupait pas. Il s'assit, regarda ses mains, et fit une inspection rapide de son nouveau corps.
Sa peau était bleue claire et il remarqua sa queue derrière lui, ainsi qu'une grande tresse de cheveux dont la longueur recouvrait tous le dos. Il avait également cinq doigts aux mains, ainsi qu'une taille faisant passer les humains, pour des nains. Pas de doute, il était bien dans son avatar.
Il avait, comme vêtement, une blouse blanche, comparable à un patient d'hôpital. Le pilote observa son nouveau corps, un peu mal à l'aise. Malgré les simulations, l'expérience réelle était assez déconcertante, et cela le rendit grincheux. Et la vue des scientifiques en train de l'encadrer comme un bébé, ne facilitait pas son humeur.

Les fils du DestinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant