Les âmes sensorielles

Les âmes sensorielles #3

Yuri : Pas du tout, tout ça, c'est de ta faute la sans âme sensorielle ?!

Moi : Oh, excuse-moi madame je sais tout, je n'ai pas eu le privilège de naître dans une famille sans malédiction.

Yuri : C'est ta famille la cause de la malédiction pas moi ni les autres alors on n’a pas à subir les répercussions des générations précédentes de ta famille sur nous ?!

Moi : Tu crois que ça m'amuse d'être sans âme ? Tu crois que c'est facile à vivre ce que vous me faites endurer tous autant que vous ? Ma famille est comme vous je suis une honte pour elle mais personne ne se préoccupe de comment je me sens moi, de comment je vis tout ça ?

Yuri : Et tu crois que c'est en provoquant des journées comme celle-ci que ça va s'arranger ?!

Moi : Je n'ai rien provoqué du tout, j'ai même demandé au prof d’annuler ces foutus journées, je n'avais pas envie de les passées avec vous, des personnes normales avec des âmes sensorielles, choses que je n’aurai probablement jamais au vu de cette foutu malédiction ?!

Sur ces paroles, je partis en courant vers mon refuge, une petite cabane à l’orée de la forêt du village. Je l'ai construite au fur et à mesure des années, en venant ici pour me réfugier.

L'heure finit par tourner, et l’heure de rentrer fut venue. Je me décida donc à repartir chez moi. Arrivée chez moi, ma mère me prit par le bras et me jeta dans la cave pour m'occuper de la lessive des jumeaux. C'est comme cela tous les soirs, je rentre et je suis enfermé ici jusqu’à ce qu'il soit l’heure de dîner. Et comme d'habitude, c'est mon père qui vient me chercher en me prenant dans ses bras où je pleure pendant quelques minutes avant de remonter.

Ma mère : Et bien j'espère que les affaires de tes frères sont propres et prête pour eux demain parce qu'ils en ont besoin demain matin. Maintenant va mettre la table et allons manger.

Moi : Oui maman...

Je partis donc mettre la table, nous mangeons dans un silence de mort, il y a la même tension tous les soirs.

Maman : Ritsu, tu débarrasse, fait la vaisselle et tu montes dans ta chambre, je t’ai assez vu pour la soirée.

Je ne répondis pas et partis dans ma chambre sans demander mon reste. Une fois arrivé dans ma chambre, je me mis à faire mes devoirs et à me préparer à dormir.

Je dirai que mon réveille fut arroser, je me leva et fit ma routine du matin en me dépêchant. Mon petit déjeuner avalé, je partis pour aller à la cabane, je ne compte pas faire cette semaine avec des gens normaux et risquer de m'en prendre plein la tête.

Lorsque j'arriva à la cabane, je m’installa et poussa un long soupir.

Moi : C'est bien le seul endroit où je me sens bien.

… : Tu parles toute seule ?